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LOUIS-FERDINAND CELINE

 

 

BAGATELLES POUR UN MASSACRE

 

[16] (p. 171-180)

[171]

déchéance émotive... l'arpent de notre charnier, de notre fosse commune de crétins idolâtres Aryens, cosmiques, jobards et cocus... Et puis c'est entièrement tapé! admirablement... pour nos gueules!... A la porte du sur-réalisme, frémissants depuis longtemps d'impatience, d'objectivisme, à tous les degrés, de dépouillerie, tous nos écrivains, ou à peu près, n'arrétent plus de se dépouiller infiniment à perte de "grelot", de toute leur ultime substance. S'ils se malmènent encore un peu, s'ils s'évertuent au fantastique, s'ils se portent à l'idéalisme, à la poésie, les voici alors tout de suite fatalement si dépouillés qu'ils se trouvent après tant d'analyses, en train de surréaliser... C'est-à-dire lancés, embusqués, délirants d'impunité, dans la plus abracadabrante imposture de ce siècle, pour l'époustoufflement du peuple et des bourgeois... par l'accumulation des frénésies creuses, des simulacres parasymboliques, le frénétique branlochage frauduleux... Des grelots tous!... des grelots!... même pas des bourdons! de vils petits grelots! pour petites bêtes rageuses!

Chaque fois, qu'ils s'agitent un peu ou beaucoup ça remue... ca bouge... il en sort des petits bruits insolites, des grêles tintements, des petites fausses notes. Et puis c'est marre, et puis c'est tout... L'invasion surréaliste, je la trouve absolument prête, elle peut déferler sans hésitation, par l'effet de la loi du nombre... Il ne reste pour ainsi dire plus rien devant l'art Robot, prêt a fondre.

Les tenants de la grande culture, les continuateurs des classiques, sont à tel point avachis, parvenus à force de constipation styliforme, à un tel degré d'affaiblissement par grattage, branlette, pitrerie oiseuse, transmutations de fausses vessies, effilochage des symboles tombés en un tel degré de marasme, boursouflés de tels anasarques en fadeurs, insignifiances bullomateuses, qu'ils se ressemblent maintenant tous horriblement, gisants sur toutes les paillasses, dans toutes les soupentes du lupanar juif officiel!... Ils sortent tous de la même vaisselle, de la même rincette infinie... de l'insignifiance goncourtisane, du Zolasime putassier recrépit, le la même lessive surmenée, de la même plonge des choses molles, opaques, sournoises et médusoïdes!...

J'ai peut-être le goût mal formé, mais enfin pour mon humble part, je trouve que Monsieur Duhamel prolonge admirablement M. Theuriet dans ses oeuvres pies... son pouvoir édificateur, que la maison Bordeaux, Bazin, Bourget cousin, Mauriac fils, peut se substituer admirablement à M. Gide pour l'enfilage des cocons. [172] Les "bébés compliqués Goncourt", peuvent tenir encore parfaitement toutes les notes et tous les concours, il suffit qu'on les "freudise" avec un peu de soin... M. Giraudoux, c'est un fait bien pertinent, fignolise quand il s'y donne, tout aussi bien que Prout-Proust. M. Paul des Cimetières Valéry mousse, picore, disparaît dans les vagues, beadekerinne, unanimise, surréalise s'il le faut comme un Romain... reparaît au bord comme Maurras, revient en Barrès, se perd encore, bergsonise, entesté, nous nargue de petits riens... Et finalement M. Maurois qui n'est par tout à fait du Gard, mais quand même sérieusement Vautel nous les ferait bien oublier tous... En s'entraînant quelques mois, les effacerait complètement... pourrait suffire à lui tout seul à tout l'avenir juif. Pourquoi pas ?...

Je ne vois rien dans ces babioles qui puisse vraiment nous passionner... de quoi réveiller une vraie mouche, une mouche vivante, une mouche qui vole... la cause me paraît entendue, Renaissance, naturalisme, objectivisme, surréalisme, parfaite progression vers le Robot. Nous y sommes. Je me trouve pour ce qui me concerne admirablement d'accord. Hochets, batifoles, parpaillotes, vernis "Vermot". baedekertises, et trou du cul. Pas de quoi faire bouillir l'eau de la vaisselle. Groupignoteux falots mélangés, croûtons de manuels édulcorés, latiniseries bigoudineuses, poulets "traduction" sauce "mesure" le tout carton-farci nuancé. Insignifiance au myriacube. Frime, foire d'eunuques en godes-prétextes, grosse caisse, bidon, lanterne, vessie, plus trempettes et lamelles prépuces reconcis! Rien de toutes ces velléités, de ces effrontés racolages, qui n'ait été au moins cent fois rafistolé, sur toutes les faces, à la bonne franquette des réminiscences lycéennes. Toutes ces histoires, ces styles, ces poses, ces grâces viennent de la tête et de l'école... Jamais du bonhomme en propre. Ce ne sont qu'autant d'alibis, de petits prétextes d'arrivisme, de consolidation de carrière, de pétulants prurits académiques, ornementaleries pour caveaux... Littérature contemporaine calamiteux croulant catafalque en phrases, acrostiches, falbalas, si secs, si rêches, que les asticots eux-mêmes n'y viennent plus grouiller, cadavre sans lendemain, sans vie, larvaire, magma sans couleur sans horreur, plus désespérant, plus répugnant mille fois plus décevant que la plus verte, franche, bourdonnante, dégoulinante charogne, littérature en somme bien plus morte que la mort, infiniment.


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[173]

Qui ne veut pas être négrifé est un fasciste à pendre.

Tout ce qui pourrait provoquer le moindre sursaut émotif, la plus furtive révolte, au sein des masses parfaitement avilies, abusées, trompées de cent mille manières, réveiller chez les indigènes la moindre velléité, le moindre rappel de leur authentique, instinctive émotion, trouve la critique en immédiate, haineuse, farouche, irréductible opposition. Le débat devient personnel. C'est leur propre viande commercialisée que l'on déprécie... Elle si benoîte, tellement passive, d'habitude, parfaitement prête a passer des "fourrées" d'un mètre dans toutes les fentes qu'on lui propose, estampillées juives... se crispe en quart, immédiat, au moindre rappel du fond émotif aryen, du fond spontané. Elle sursaute. Elle flaire qu'on va l'étrangler elle et tous les enjuivants négroides. L'authentique la tue c'est bien simple, elle le sait indéniablement, elle s'en gourre de manière horrible, elle possède le flair du péril, de la catastrophe, comme tous les rats flairent le naufrage.


[174]

Lorsque les Français monteront une ligue antisémite,
le Président, le Secrétaire et le Trésorier seront Juifs.


Puisque tous nos grands auteurs ceux qui donnent le ton, la loi du bon genre, sortent tous du lycée des langues mortes, qu'ils ont appris dès le biberon à s'engraisser de la bonne alimentation mixte, stérilisante parfaitement racines grecques, parchemins, maniérismes mandarinades, examinines et plutacrottes de Dictionnaires, ils ne sont plus du tout à craindre, émasculés pour la vie. Rien d'imprévu, de déroutant, ne peut plus jamais jaillir de ces eunuques en papillottes humanitaires. C'est fini, soigneusement ratiboisé. Ce ne seront pour toujours qu'autant de bébés prétentieux? voués aux choses défuntes, strictement amoureux, passionnés de substances momifiées. Ils prendront toute leur expérience dans les traités académiques, les cendres psychologiques, salonnières, médicamenteuses, les "préparations". Ils sont voués dès la nourrice à l'existence par oui dire, aux émotions supposées, aux fines embuscades pour tricheurs passionnés, aux couveuses en cénacles, bibliothèques, Bourses, Institut ou Députations, enfin toutes les planques étonnamment diverses, qui vont des Gobelins aux Maisons de Culture, des Mines aux Tabacs, et de la Transat aux Finances, planques, où toutes les viandes douillettes, infiniment préservées, enveloppées de leurs "versions", retrouveront à longueur d'existence, tout le confort et la sécurité du berceau familial. Ils se préservent ainsi une bonne fois pour toutes, anxieusement de tous les chocs du dehors, de la vie véritable, pleurésie, séisme de la canaille, toutes les catastrophes qui [175] peuvent disséminer, vaporiser en un instant tous les grands bébés d'Art et d'Administration, dès qu'ils se risquent au grand jour... au grand vent du monde. Il faut se rendre à l'évidence, la pluplupart de nos auteurs ne sont jamais sevrés, ils restent accrochés toute la vie à des problèmes pour nourrissons, dont ils ne se détachent ensuite que bribe après bribe, avec d'infinis scrupules, d'interminables réticences dites "oeuvres de maturité"... Ils basculent tous finalement dans le gâtisme, et dans la mort sans avoir jamais commis à perte de carrière, que des petites bulles irisées et puis les fragments de lexique mâchonnés, remâchés mille fois, infiniment resucés, en boules, en surprises, en rébus. Ils sont tout à fait exaucés, s'ils ont pu en train de vagir, agripper le bicorne à plumes, l'épée chatouillante et puis surtout. comble des combles, se faire graver en plein oigneul, la belle creuse épitaphe eunuque: "Tout en ce monde a été dit". Un tel brelan d'insignifiance, militante, implacable, cette gigantesque pitrerie de toutes les frayeurs infantiles, travesties, pompeuses, fait admirablement le jeu, cadre au mieux avec tous les plans, toutes les astuces des Juifs. Puisque tous ces balbutieurs, ces pontifes emmaillotés sont foutrement incapables de réveiller le goût des masses pour l'emotion authentique, en avant toutes les "traductions!" Pourquoi se gêner?... Standardisons! le monde entier! sous le signe du livre traduit! du livre à plat, bien insipide, objectif, descriptif, fièrement, pompeusement robot, radoteur, outrecuidant et nul. Le livre pour spectateur tout cuit de cinéma, pour amateur de théâtre juif, de peinture juive, de musique judéo-asiatique international.. Le livre éteignoir d'esprit, d'émotion authentique, le livre du "Chat qui pêche", à la Wicki Baum... le livre pour l'oubli, l'abrutissement du goye, qui lui fait oublier tout ce qu'il est, sa vérité, sa race, ses émotions naturelles, qui lui apprend mieux encore le mépris, la honte de sa propre race, de son fond émotif, le livre pour la trahison, la destruction spirituelle de l'autochtone, l'achèvement en somme de l'oeuvre bien amorcée par le film, la radio, les journaux et l'alcoolisme.


[176]


Puisque tous les auteurs "d'origine", du sol, s'acharnent à écrire de plus en plus "dépouillé", banalement, tièdement, insignifiant, insensible, exactement comme des "traductions". Puisque élevés dans les langues mortes ils vont naturellement au langage mort, aux histoires mortes, à plat, aux déroulages des bandelettes de momies, puisqu'ils ont perdu toute couleur, toute saveur, toute vacherie ou ton personnel, racial ou lyrique, aucun besoin de se gêner! Le public prend ce qu'on lui donne. Pourquoi ne pas submerger tout! simplement, dans un suprême effort, dans un coup de suprême culot, tout le marché français, sous un torrent de littérature étrangère? parfaitement insipide?... La critique juive (pour le moins soigneusement enjuivée, dans ses plus minimes rubriques, droite ou gauche), prépare, ordonne le passage des muscades. Le vent tourne d'un jour à l'autre, elle pourtant si balourde, la critique si prosaïque, si parfaitement obtuse à tout ce qui n'est pas son habituel ronron-ragotage, ne se connaît plus d'anglomanie, d'enthousiasme, pour les plus essorés navets de l'anglo-judéo-saxonie. Elle se met à vaticiner, tout éperdue de reconnaissance, elle si naphtalinée, si parfaitement "orme du mail"... casanière a en vivre "en bière!"... tressaille soudain hyperbolique de mille coulants internationaux... On ne la reconnaît plus! Magie!... Que se passe-t-il ? Les adjectifs lui manquent pour mieux vanter encore ces "tendresses admirablement réticentes" des auteurs anglais... leurs palpitations si merveilleusement [177] elliptiques, leurs trésors de profondeurs supervirtuelles... Nos plus chevronnés poncifiants zolateux, "durs de durs" naturalistes, "théâtre-libristes" de la première heure foncent balbutier en cures d'attendrissement chez "Miss Baba"... Ils en reviennent tout transis d'exquises ferveurs... ils ne fleurissent plus qu'en épithètes bonbonneuses de campagne anglaise printanière... Ceci pour la poésie... Mais s'il s'agit de psycholodrames, alors ils ne jurent plus que par les audaces du transbouleversant génial Lawrence... la bravoure inouïe de ses messages sexuels... (une pauvre bite de garde-chasse pour 650 pages) de ses prémonitions mondio-rénovatrices... de ses tortures inspirationnelles... de ses déboires trans-médullaires... ses retournements matrimoniaux... L'était-elle? L'était-il?... En était-elle? En était-il? Enfin tout le tabac juif, la charabiade publicitaire, intimiaire, hollywoodienne, qui porte d'autant mieux sur les cons, que la marchandise est plus vaine, plus creuse, plus effrontée, plus catastrophique. Du moment, où les Juifs, décident, promulguent et font admettre. une bonne fois pour toutes que l'on peut désormais supprimer de toutes les _uvres d'art l'émotion... la mélodie, le rythme vivant, (seul test de valeur authentique) la confusion règne et triomphe, la farce, la publicité, l'imposture remplacent tout, s'installent, prolifèrent instantanément. Elles n'attendent que ce moment juif pour tout remplacer, tout envahir, tout effacer. Nous y sommes. En avant les descriptions "à plat!" les pâtes loupées!... les braguettes sans bites! les sphincters mous! les faux nichons, toutes les saloperies d'impostures. Elles deviennent tout aussitôt admirablement licites, officielles, prépondérantes, dogmatiques, despotiques, intraitables... La dictature des larves est la plus étouffante, la plus soupçonneuse de toutes. Du moment où elles gouvernent tout peut se violer, s'engluer, se travestir, se trafiquer, se détruire, se prostituer... N'importe quelle croulante charognerie peut devenir à l'instant l'objet d'un culte, déclencher des typhons d'enthousiasme, ce n'est plus qu'une banale question de publicité, faible ou forte, de presse, de radio, c'est-à-dire en définitive, de politique et d'or, donc de juiverie.


[178]


On se croit enculé d'un petit centimètre,
on l'est déjà de plusieurs mètres.


Le pauvre petit marché du livre français, déjà si parfaitement rabougri, traqué, aux abois, se trouve bientôt écrasé par les romans, les feuilletons de M. et Mme Lehmann, Rosamonde, Virginie Woolf... Vicki Baum... M. Ludwig... M. Cohen... M. Davis... Mlle "Chat qui pêche"... toutes et tous juifs et juives... à qui mieux mieux plus tendancieux, plus nuls, plus plagiaires, plus truqueurs, plus "génie", plus démarqueurs, salisseurs, sournois, vicieux, méprisants, voraces, pleurnichards, humoristes ou sentencieux les uns que les autres. Annoncés tous bien entendu, lancés, consacrés, soufflés, sursoufflés, à grands renforts de jurys, cénacles littéraires internationaux juifs... (prix de Littérature Internationaux juifs) amenés en France par l'intermédiaire des agences juives... adoptés d'enthousiasme par tous les journaux enjuivés (ils le sont tous). Grands cocktails juifs... Champs-Elysées... partouzes... cocaïnes juives... enculages de juifs, etc... Si tous les auteurs traduits ne sont pas juifs, ils sont pour le moins soigneusement enjuivés, épouseurs de juives, projuifs, dévotement, insatiablement... proyoutres, plus que youtres, otages... Tous les agents littéraires, les impresarios de la littérature, tels les autres impresarios de toute "l'expression artistique" sont juifs. Les directeurs, les vedettes, les producteurs et bientôt tous les soi-disant créateurs du théâtre, du film, de la radio, chanson, danse, ou peinture seront juifs. Le public, c'est-à-dire la horde roteuse des cocus aryens ivrognes (province, villes et campagnes), [179] se tape indistinctement, de la même fringale, se régale admirablement de tous les navets de M. Sacha, des éculeries de M. Bernstein, des salsifis de M. Maurois, des fricassettes de la Comédie, des épluchures de M. Cocteau. Nos snobs avalent tout aussi bien les dos Passos que les Sinclair Lewis, que les Mauriacs, les Lawrences, les Colettes... même mouture, même graissage, même insignifiant jacassage, abrutissant ronron, péricycles de gros et petits "renfermés"... Traduits ou pas traduits, ils restent identiques, absolument, à eux-mêmes, boursouflerie, muflerie, mêmes tambourins, même carambouille, même inutilité, même insensibilité, truquée, laborieuse, même dévalorisation, même crapuleuse faillite. Pour le triomphe de ces sottises, la critique juive, évidemment donne à fond (elle n'existe que dans ce but, pour cet office) insiste, encense, pontifie, acclame, proclame... Phrasibule d'or toutes ces vessies... Cependant qu'elle traque et voue bien entendu aux pires gémonies, aux ultimes supplices, les rares voyous, les derniers douteux, les suprêmes raclures d'iconoclastes qui se permettent d'ici, de là... de jeter un peu d'eau sur ces ferveurs... de ne pas absolument trouver que tout ce qui est juif, n'est pas absolument, transfiguramment divin.


[180]

Nous sommes en plein fascisme juif.


Faut pas croire que je m'égare, que je déconne pour le plaisir, j'ai fait un petit détour, mais je reviens à mon dada... Dans ce grand dégueulant, plasmatique dégoulinage, cette mélasserie phrasibole, tout en filaments moisis, en fourres de bigoudis rhétoriques resucés, les Juifs ne restent pas inactifs... Ils prospèrent à merveille. Toutes les décadences, toutes les époques pourries, foisonnent de Juifs, de critiques et d'homosexuels. Les Juifs actuellement sont aux anges, dans les finances, la politique et dans les arts. Vermiculaires, persuasifs. enlaçants, envahissants plus que jamais, ils filent le train derrière Prout-Proust les Picassos, les Sachas, les Cézannes... ils déferlent en croissantes marées, ils submergent tout... Au train des Juif colle la suprême Réforme, la suprême déconfiture des Aryens. La mise en ghetto des Aryens ne saurait tarder... sous la férule nègre. Elle coïncide avec l'avènement du plus grand Art Juif de l'art Robotsurréalistepour indigènes robotisés. La "taichnique" de cette conquête du monde par le cloaque juif, de la consécration de l'Impérialisme juif, l'apothéose du Juif, spirituelle et matérielle. n'a rien d'occulte, de secret. Tout le monde peut l'admirer... Elle se déploie sous nos fenêtres... Il n'est que de se pencher un peu...


Ce texte comporte les pages 171-180 du pamphlet de Louis-Ferdinand Céline, intitulé Bagatelles pour un massacre. Le "massacre", dans la pensée de l'auteur, est évidemment celui qu'il prévoit, en 1937, comme ce qui arriverait s'il éclatait une deuxième guerre mondiale.

Contrairement à la rumeur, les pamphlets ne sont pas interdit par des lois, des règlements ou des tribunaux. Ils n'ont pas été réédités par des maisons d'édition ayant pignon sur rue parce que l'auteur, revenu en France, voulait pouvoir vendre les livres qu'il écrivait alors pour gagner sa pitance. Cette mesure d'opportunité n'a plus lieu d'être après la disparition de l'auteur, en 1961. Personne n'a la droit de soustraire à la légitime curiosité des générations suivantes ce qui a été le noyau incandescent de la littérature française vers le milieu du vingtième siècle.

Le texte ici reproduit est celui d'une édition probablement pirate. Les détenteurs d'une éditions réellement authentique voudront bien nous signaler les éventuelles différences.

D'autres groupes de 10 pages suivront.

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