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 Mon Combat

ADOLF HITLER

 

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La politique allemande des alliances après la guerre

 

Un manque absolu de méthode avait caractérisé la direction des affaires étrangères du Reich, parce qu'on n'avait pas su dégager les principes directeurs sur lesquels devait s'appuyer une politique d'alliances répondant aux intérêts du pays ; la révolution, loin de corriger cette erreur, la porta à son comble. Car, si la confusion des idées en ce qui concernait la politique générale avait été avant la guerre la principale cause des fautes commises par le gouvernement dans la conduite de sa politique étrangère, celle-ci souffrit, après la guerre, de la duplicité de nos dirigeants. Il était naturel que les milieux qui voyaient réalisés, grâce à la révolution, leurs plans subversifs, n'eussent aucun intérêt à pratiquer une politique d'alliances dont le résultat eût été de remettre sur pied un Etat allemand indépendant. Une semblable évolution aurait été en contradiction avec les intentions secrètes des criminels de novembre ; elle aurait mis fin passagèrement, ou même définitivement, à I'internationalisation de l'économie et des forces productrices de l'Allemagne ; mais ce qui était surtout à craindre, c'était qu'un combat victorieusement mené pour rendre le Reich indépendant de l'étranger n'eût, sur la politique intérieure, une influence qui pouvait devenir un jour fatale à l'autorité des détenteurs actuels du pouvoir. Il n'est pas concevable, en effet, qu'une nation puisse se soulever contre l'oppression sans qu'on lui ait donné auparavant conscience d'elle-même et, inversement, tout grand succès remporté dans la politique étrangère influe fatalement sur le réveil du sentiment national. L'expérience prouve que tout combat mené pour la libération d'un peuple développe en lui le patriotisme et, par suite, le met mieux en garde contre les menées des

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éléments antinationaux qu'il renferme. Des situations et des personnages qu'on supporte en temps de paix, auxquels souvent on n'accorde même pas d'attention, se heurtent, dans les périodes où l'enthousiasme national remue une nation jusque dans ses profondeurs, à une opposition qui va jusqu'à la résistance ouverte et qui leur est souvent fatale. Qu'on se rappelle, par exemple, la peur qu'on a partout des espions lorsqu'éclate une guerre, peur qui se manifeste subitement à ce moment où les passions humaines sont portées à leur plus haut degré et qui provoque les persécutions les plus brutales, quoique souvent injustifiées ; et pourtant chacun devrait se dire que l'on court beaucoup plus le risque d'être espionné pendant les longues années du temps de paix, bien que, pour des raisons très naturelles, l'opinion publique n'y attache pas alors autant d'attention.

L'instinct subtil des parasites de l'Etat que le remous des événements de novembre avait fait monter à la surface, sentit immédiatement qu'une adroite politique d'alliances, qui soutiendrait un soulèvement populaire contre l'oppression et rallumerait ainsi les passions nationales, pourrait mettre un terme à leur criminelle existence.

On comprend maintenant pourquoi ceux qui, depuis 1918, occupaient les postes les plus importants dans le gouvernement, 6rent preuve d'une telle incapacité dans la politique étrangère et pourquoi les affaires de l'Etat furent presque toujours gérées d'une façon systématiquement contraire aux intérêts de la nation allemande. Car, ce qui pourrait paraître, au premier regard, l'effet du hasard, se découvre, quand on l'examine de plus près, n'être qu'une nouvelle et logique avance sur la voie dans laquelle la révolution de novembre 1918 s'était déjà ouvertement engagée.

Il est vrai qu'ici on doit faire une distinction entre les administrateurs responsables (ou, pour mieux dire, « qui devraient l'être ») des affaires de notre Etat, entre la majeure partie de nos politicailleurs parlementaires, et, enfin, la grande foule moutonnière et stupide de notre peuple dont la patience égale la sottise.

Les premiers savent ce qu'ils veulent. Les autres marchent avec les premiers, soit qu'ils soient initiés, soit qu'ils soient trop lâches pour s'opposer résolument à la réalisation du plan qu'ils ont deviné et dont ils sentent le danger. Les derniers se soumettent par incompréhension et bêtise.

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Tant que le Parti national-socialiste des travailleurs allemands n'a été qu'une petite association mal connue, les problèmes de politique étrangère ne pouvaient avoir, aux yeux de beaucoup de ses membres, qu'une importance secondaire. Notamment, parce que notre mouvement a toujours eu, et aura toujours, pour principe fondamental de proclamer que la liberté dont jouit un pays dans ses relations avec l'étranger n'est pas un don gratuit du ciel ou de puissances de la terre, mais ne peut jamais être que le fruit du développement de ses forces propres. Supprimer les causes de notre effondrement, anéantir ceux qui en tirent avantage, voilà ce qui, seul, nous mettra à même d'engager contre l'étranger la lutte pour notre indépendance.

On comprend maintenant pour quelles raisons notre jeune mouvement a, dans les premiers temps, accordé à son plan de réforme intérieure plus d'importance qu'aux questions de politique étrangère.

Mais lorsque cette petite société insignifiante eut agrandi et, finalement, fait éclater son premier cadre, et que la jeune organisation prit l'importance d'une grande association, elle se vit obligée de prendre position à l'égard des problèmes que posait le développement de la politique étrangère. Il lui fallait tracer les lignes directrices qui, non seulement ne seraient pas en contradiction avec les conceptions sur lesquelles reposait notre système philosophique, mais, au contraire, seraient comme une émanation de ces conceptions mêmes.

Précisément, parce que notre peuple manque d'éducation politique en ce qui touche nos relations avec l'étranger, notre jeune mouvement avait le devoir de fournir à tous les dirigeants, ainsi qu'aux masses populaires, un plan, tracé dans ses grandes lignes, qui leur servirait de guide pour étudier les questions de politique étrangère ; c'était là une des premières tâches à remplir pour rendre possible un jour la mise en pratique des mesures préparatoires en politique étrangère, qui permettraient à notre peuple de reconquérir son indépendance et au Reich de recouvrer une souveraineté effective.

Le principe fondamental et directeur que nous devons toujours avoir devant les yeux quand nous étudions cette question est celui-ci : la politique étrangère elle-même n'est que le moyen de parvenir à un but et ce but consiste exclu-

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sivement à travailler en faveur de notre peuple. Toute question de politique étrangère ne peut être considérée d'aucun autre point de vue que de celui-ci : Telle solution sera-t-elle avantageuse pour notre peuple, actuellement ou dans l'avenir, ou lai causera-t-elle quelque dommage ?

Voilà la seule opinion préconçue qui puisse entrer en ligne de compte lorsqu'on étudie une de ces questions. On doit éliminer impitoyablement toutes considérations de politique de partis, de religion, d'humanité, bref toutes les autres considérations quelles qu'elles soient.

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Avant la guerre, la politique étrangère de l'Allemagne avait pour tâche d'assurer l'alimentation de notre peuple et de ses enfants en ce monde, en préparant les voies qui permettraient d'atteindre ce but et aussi de nous ménager des alliances apportant le complément de puissance nécessaire ; la tâche est restée la même, mais avec cette différence : avant la guerre il s'agissait de veiller à la conservation du peuple allemand en tenant compte de la puissance dont disposait alors un Etat fort et indépendant ; aujourd'hui, il s'agit d'abord de rendre à notre peuple la puissance que possède un Etat fort et libre ; la renaissance d'un tel Etat est la condition préalable et nécessaire qu'il faut remplir pour pouvoir pratiquer plus tard une politique étrangère efficace et capable de conserver, développer et nourrir notre peuple.

En d'autres termes : Le bat que doit poursuivre actuellement la politique étrangère de l'Allemagne, sera de préparer les voies on s'engagera le peuple allemand pour reconquérir an jour son indépendance.

Pour ce faire, il ne faut jamais perdre de vue un principe fondamental : Il n'est pas absolument nécessaire, pour qu'on peuple puisse reconquérir son indépendance, que le territoire de son Etat forme an tout ; il suffit qu'il subsiste une dernière parcelle, si petite soit-elle, de ce peuple et de cet Etat qui, jouissant de la liberté nécessaire, puisse non seulement conserver le dépôt de la communauté spirituelle du peuple tout entier, mais encore préparer la lutte qui sera menée par les armes pour reconquérir la liberté.

Quand un peuple de cent millions d'hommes supporte en commun, pour conserver l'intégrité de son Etat, le joug de l'esclavage, cela est pire que si ce peuple et cet Etat avaient

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été démembrés, une de leurs parties restant encore en pleine liberté. En supposant naturellement que cette partie restât pénétrée de la sainte mission qui lui incomberait : non seulement proclamer, sans se lasser, que son peuple est indissolublement uni par son esprit et sa culture, mais aussi prendre les mesures nécessaires pour le préparer à l'emploi des armes dont il aura à se servir pour affranchir définitivement et réunir à nouveau les malheureuses parties de la nation et de l'Etat encore opprimées.

Il faut réfléchir en outre que, lorsqu'il est question de reconquérir des territoires perdus par un peuple et un Etat, il s'agit d'abord pour la mère-patrie de reconquérir sa puissance politique et son indépendance ; qu'en pareil cas, les intérêts des territoires perdus doivent être impitoyablement sacrifiés à la seule chose importante : reconquérir la liberté du territoire principal. Car ce ne sont pas les vœux des opprimés ou les protestations des nationaux qui délivreront les fragments d'un peuple ou les provinces d'un Reich, mais bien l'emploi de la force par les restes, demeurés plus ou moins indépendants, de ce qui fut autrefois la patrie commune.

Aussi, pour reconquérir les territoires perdus, la condition préalable à remplir est de donner, par un travail acharné, plus de force et de vigueur à ce qui reste de l'Etat, ainsi qu'à l'inébranlable résolution, sommeillant dans les cœurs, de consacrer, quand l'heure viendra, au service de la délivrance et de l'union de tout le peuple, la puissance récupérée par l'Etat. Donc, sacrifice provisoire des intérêts des territoires séparés de la patrie à ce qui a seul de l'importance : conquérir, au profit de ce qui reste de l'Etat, une puissance politique et une force telles qu'elles permettent de forcer la volonté des ennemis vainqueurs à venir à composition. Car les territoires opprimés ne sont pas réincorporés à la patrie commune par des protestations enflammées, mais par les coups victorieux qu'assène le glaive.

Forger ce glaive, telle est la tâche de la politique intérieure du gouvernement; permettre au forgeron de travailler en toute sécurité et de recruter des compagnons d'armes, telle est celle de la politique étrangère.

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Je me suis, dans la première partie de cet ouvrage, expliqué sur les insuffisances de la politique d'alliances pratiquée

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avant la guerre. Il y avait quatre moyens d'assurer pour l'avenir la conservation et l'alimentation de notre peuple ; on avait choisi le quatrième et le moins efficace. Au lieu de pratiquer une intelligente politique territoriale en Europe, on eut recours à une politique coloniale et commerciale. Cette politique était d'autant plus maladroite qu'on se figurait à tort pouvoir éviter ainsi l'obligation de s'expliquer les armes à la main. Le résultat de cette tentative pour s'asseoir sur toutes les chaises était facile à prévoir : on s'assit à côté et la guerre mondiale fut la note des frais qu'eut à acquitter finalement le Reich pour solder les dettes contractées par sa maladroite politique étrangère.

Le meilleur moyen aurait été dès alors le troisième : renforcer la puissance du Reich sur le continent en s'annexant de nouveaux territoires en Europe ; par là même, son extension par l'acquisition ultérieure de territoires coloniaux entrait tout naturellement dans le domaine des possibilités. Il est vrai que, pour pratiquer une telle politique, il lui fallait contracter une alliance avec l'Angleterre ou bien consacrer au développement de sa puissance militaire des ressources tellement démesurées qu'il aurait dû, pendant quarante ou cinquante ans, complètement rejeter au second plan toutes les dépenses de caractère culturel. Il aurait parfaitement pu prendre cette responsabilité. L'importance culturelle d'une nation est presque toujours fonction de son indépendance politique, celle-ci est donc la condition nécessaire pour que celle-là puisse exister ou même pour qu'elle puisse naître. Aussi n'y a-t-il pas de sacrifice qui soit trop lourd quand il s'agit d'assurer la liberté politique d'une nation. Ce que l'on déduit du budget des dépenses de caractère culturel, au profit d'un développement excessif des forces militaires de l'Etat, pourra être plus tard récupéré avec usure. On peut même dire que, après qu'un Etat a concentré tous ses efforts sur un seul point : maintenir son indépendance, il se produit d'ordinaire une certaine détente, une sorte de nouvel équilibre en vertu duquel les dons culturels du peuple jusque-là négligés s'épanouissent d'une façon surprenante. La floraison du siècle de Périclès succéda aux misères causées par les guerres contre les Perses, et la république romaine se consacra à la culture d'une civilisation supérieure quand elle fut libérée des inquiétudes que lui avaient inspirées les guerres puniques.

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Il est vrai qu'on ne peut attendre d'une majorité de crétins et de propres-à-rien parlementaires l'esnrit de décision nécessaire pour subordonner impitoyablement tous les autres intérêts d'un peuple à une seule tâche : préparer une future passe d'armes devant assurer plus tard l'existence de l'Etat. Tout sacrifier à la préparation de cette passe d'armes, le père d'un Frédéric le Grand en était capable, mais les pères de notre absurde parlementarisme démocratique de fabrication juive ne le peuvent pas.

C'est déjà pourquoi la préparation militaire, permettant la conquête en Europe de nouveaux territoires, ne fut, dans la période précédant la guerre, que très médiocre, de sorte qu'on ne pouvait que difficilement se passer du concours d'alliés judicieusement choisis.

Comme on ne voulait pas se donner la peine de préparer systématiquement la guerre, on renonça à acquérir des territoires en Europe et l'on sacrifia, en pratiquant, en échange, une politique coloniale et commerciale, l'alliance qu'on aurait, sans cela, pu conclure avec l'Angleterre, mais sans s'appuyer, comme il aurait été logique, sur la Russie ; de faux-pas en faux-pas, on aboutit à la guerre mondiale où l'Allemagne entra abandonnée de tous sauf des Habsbourg, ce fléau héréditaire.

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Il faut dire, pour caractériser notre politique étrangère actuelle, qu'elle n'a pas de ligne de conduite visible ou même compréhensible. Si on s'était, avant la guerre, engagé à faux sur la quatrième voie, où l'on n'avait d'ailleurs fait que peu de progrès, il est impossible à l'œil le plus exercé de découvrir celle qu'on suit depuis la révolution. Plus encore qu'avant la guerre, tout système raisonné fait défaut, à moins qu'on ne donne ce nom aux tentatives faites pour enlever à notre peuple la dernière possibilité de relèvement.

Si l'on examine froidement la situation dans laquelle se trouvent aujourd'hui les peuples de l'Europe en ce qui concerne leur puissance respective, or. arrive au résultat suivant :

Depuis trois cents ans, l'histoire de notre continent a été dominée par les visées politiques de l'Angleterre ; par l'équilibre des forces qu'elle obtenait, en opposant les unes aux autres les différentes puissances européennes, elle assurait indirectement ses derrières et pouvait, en toute

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sûreté, atteindre les buts poursuivis par la politique mondiale de la diplomatie britannique.

La tendance traditionnelle de cette diplomatie, qui n'a en Allemagne d'autre équivalent que les traditions de l'armée prussienne, était, depuis le règne de la reine Elisabeth, vouée à la poursuite systématique d'un seul but : empêcher par tous les moyens une grande puissance du continent de s'élever au-dessus du niveau moyen des grandes puissances et, si elle y parvenait, la briser par les armes. Les moyens de force que l'Angleterre avait coutume d'employer en pareil cas variaient suivant la situation donnée ou la tâche à accomplir ; mais la résolution et la force de volonté mises en œuvre étaient toujours les mêmes. Oui ! plus la position de l'Angleterre devint difficile au cours des temps, plus le gouvernement de l'empire britannique jugea nécessaire de maintenir un état de choses où les différents Etats européens, en rivalisant entre eux de puissance, se paralysaient réciproquement. Quand les colonies anglaises de l'Amérique du Nord se séparèrent de la mère-patrie, celle-ci dut redoubler d'efforts pour couvrir complètement ses derrières du côté de l'Europe. C'est ainsi que, lorsque l'Espagne et la Hollande eurent été anéanties comme grandes puissances maritimes, l'Etat anglais concentra toutes ses forces contre les visées dominatrices de la France, jusqu'à ce qu'enfin la chute de Napoléon 1er eut fait disparaître le danger que présentait pour l'Angleterre l'hégémonie d'une puissance militaire qu'elle redoutait particulièrement.

L'évolution qu'accomplit la politique britannique à l'égard de l'Allemagne fut très lente, non seulement parce que cette dernière, par suite du défaut d'unité nationale des peuples allemands, ne présentait pas de danger pour l'Angleterre, mais encore parce que l'opinion publique anglaise, tournée par une longue propagande vers le but défini qu'avait jusqu'alors poursuivi son Etat, ne pouvait être que peu à peu orientée dans un autre sens. Le froid calcul de l'homme d'Etat doit parfois, pour se réaliser, faire appel au sentiment, moteur qui est plus puissant quand il faut agir et qui résiste mieux à l'usure du temps. L'homme d'Etat peut, après avoir réalisé un de ses plans, tourner son activité d'esprit vers d'autres projets, mais il faut un lent travail de propagande pour rendre la sensibilité des masses accessible aux nouvelles vues du chef.

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L'Angleterre avait arrêté sa nouvelle position dès 1870-1871. Malheureusement, l'Allemagne ne sut pas tirer parti des oscillations qu'éprouva parfois la politique anglaise, par suite de l'importance que prit l'Amérique au point de vue économique et de l'activité que déploya la Russie pour augmenter sa puissance, si bien que les tendances qui prévalaient déjà dans la politique de l'Angleterre s'en trouvèrent renforcées.

L'Angleterre voyait dans l'Allemagne une puissance dont l'importance au point de vue commercial et, par suite, dans la politique mondiale, fondée surtout sur sa gigantesque industrialisation, prenait des proportions si menaçantes que les forces des deux Etats se balançaient déjà dans les mêmes domaines. La conquête « économique et pacifique » du monde, qui était, aux yeux de ceux qui nous dirigeaient alors, le summum de la suprême sagesse, fut ce qui détermina la politique anglaise à organiser la résistance. Cette résistance se manifesta sous la forme d'une attaque de grande envergure et minutieusement préparée, méthode répondant parfaitement à l'esprit d'une politique qui ne visait pas à maintenir une paix mondiale douteuse, mais à consolider l'hégémonie britannique dans le monde. L'Angleterre prit comme alliés tous les Etats qui présentaient des garanties au point de vue militaire, parce que sa prudence traditionnelle appréciait à leur juste valeur les forces de son adversaire et qu'elle se rendait compte de l'état de faiblesse où elle se trouvait alors. On ne peut lui reprocher d'avoir agi « sans scrupules », car une aussi vaste préparation d'une guerre ne doit pas être jugée du point de vue héroïque, mais du point de vue de l'utilité. La diplomatie doit être pratiquée de telle sorte qu'un peuple ne soit pas conduit par son héroïsme à sa perte ; elle doit veiller efficacement à sa conservation. Pour parvenir à ce résultat, tout moye.n est légitime et ne pas y avoir recours doit être considéré comme un criminel oubli du devoir.

La révolution allemande délivra la politique anglaise des inquiétudes que lui avait causées la menace d'une hégémonie germanique s'étendant sur le monde entier.

L'Angleterre n'avait donc plus d'intérêt à voir l'Allemagne complètement effacée de la carte d'Europe. Au contraire, l'épouvantable effondrement qui se produisit pendant les journées de novembre 1918, plaça la diplomatie anglaise en

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face d'une situation nouvelle qu'elle n'avait pas d'abord cru possible.

L'empire britannique avait lutté pendant quatre ans et demi les armes à la main pour anéantir la prétendue prépondérance d'une puissance continentale. Un écroulement subit semblait faire disparaître cette puissance de la surface du globe. L'Allemagne manifestait une telle absence de l'instinct de conservation le plus élémentaire que des évènements qui s'étaient déroulés en moins de vingt-quatre heures, semblaient avoir bouleversé tout l'équilibre européen : l'Allemagne était anéantie et la France devenait la première puissance continentale de l'Europe.

La propagande intense qui avait, pendant la guerre, donné au peuple anglais la force de tenir, qui lui avait inspiré une haine démesurée à l'égard des Allemands, qui avait soulevé tous ses instincts primitifs et toutes ses passions, allait maintenant peser comme une masse de plomb sur les décisions des hommes d'Etat britanniques. Le but que l'Angleterre avait poursuivi en faisant la guerre était atteint, puisque l'Allemagne ne pouvait plus pratiquer de politique coloniale, économique et commerciale ; tout ce qui dépassait ce but lésait les intérêts anglais. La disparition de l'Allemagne comme grande puissance de l'Europe continentale ne pouvait que profiter aux ennemis de l'Angleterre. Pourtant la diplomatie anglaise ne put pas exécuter son changement de front pendant les journées de novembre 1918 et jusqu'à la fin de l'été de 1919, parce qu'elle avait, pendant cette longue guerre, fait appel aux sentiments des masses avec une insistance dont elle n'avait jamais encore donné d'exemple. Elle ne le pouvait pas, étant données les dispositions de son propre peuple, elle ne le pouvait pas non plus par suite de la disproportion des forces militaires en présence. La France s'était attribué la conduite des négociations et pouvait imposer sa loi à ses alliés. La seule puissance qui aurait pu, pendant ces mois de négociations et de marchandages, modifier cet état de choses, l'Allemagne elle-même, était en proie aux convulsions de la guerre civile et ne cessait de proclamer, par la bouche de ses prétendus hommes d'Etat, qu'elle était prête à accepter tout ce qu'on lui imposerait.

Quand, dans les relations internationales, un peuple cesse, par suite de son manque absolu d'instinct de conservation, de

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pouvoir être un allié « actif », il tombe au rang de peuple esclave et son pays éprouve le sort réservé à une colonie.

Pour éviter que la puissance de la France ne devienne trop prépondérante, l'Angleterre n'avait plus à sa disposition qu'une seule façon d'agir : s'associer à ses brigandages.

En fait, l'Angleterre n'a pas atteint le but qu'elle avait en vue en faisant la guerre. Celle-ci n'a pas écarté le danger que présentait pour l'équilibre des forces sur le continent la prédominance acquise par un Etat européen, elle ne l'a rendu que plus menaçant.

L'Allemagne, au point de vue militaire, était, en 1914, coincée entre deux pays dont l'un disposait de forces équivalentes et l'autre de forces très supérieures. A cela s'ajoutait la supériorité maritime de l'Angleterre. La France et la Russie, seules, étaient des obstacles suffisants pour empêcher tout accroissement excessif de la grandeur allemande. La situation géographique du Reich, extrêmement défavorable au point de vue militaire, pouvait être, en outre, considérée comme un coefficient de sécurité garantissant contre toute augmentation importante de la puissance de ce pays. La configuration des côtes était, au point de vue militaire, défavorable en cas de lutte contre l'Angleterre ; si la région maritime était peu étendue et resserrée, les frontières terrestres étaient, par contre, beaucoup trop vastes et ouvertes.

La situation de la France est aujourd'hui toute différente : comme puissance militaire, elle est la première et n'a pas sur le continent un seul rival sérieux ; elle est en sûreté au sud derrière les frontières qui la protègent contre 1`Espagne et l'Italie ; l'impuissance de notre patrie lui assure la sécurité du côté de l'Allemagne ; sur une longue étendue de ses côtes, elle est campée en face des centres vitaux de l'empire britannique. Non seulement ceux-ci présentent des buts faciles aux avions et aux canons à longue portée, mais les voies de communication du commerce anglais seraient exposées sans défense aux attaques des sous-marins. Une guerre sous-marine, s'appuyant sur la longue côte de l'Atlantique et sur les rivages étendus que la France possède le long de la Méditerranée en Europe et dans l'Afrique du nord, aurait des conséquences désastreuses pour l'Angleterre.

Ainsi le fruit qu'elle a tiré politiquement de la lutte menée

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contre l'accroissement de puissance de l'Allemagne a été d'établir l'hégémonie de la France sur le continent ; les résultats, au point de vue militaire, ont été les suivants : l'Angleterre a fortement établi la France comme première puissance sur terre et a dû reconnaître l'Union américaine pour son égale sur mer. Au point de vue économique, elle a cédé à ses anciens alliés des territoires où elle avait des intérêts de première importance.

De même que la politique traditionnelle de l'Angleterre vise à balkaniser l'Europe dans une certaine mesure, celle de la France en veut faire autant à l'égard de l'Allemagne.

Ce que souhaitera toujours l'Angleterre, c'est d'empêcher qu'une puissance continentale quelconque accroisse ses forces au point de pouvoir jouer un rôle important dans la politique mondiale ; elle veut donc maintenir un certain équilibre entre les forces dont disposent les Etats européens; car c'est là une des conditions primordiales mises à l'hégémonie de l'Angleterre dans le monde entier.

Ce que souhaitera toujours la France, c'est d'empêcher que l'Allemagne ne forme une puissance homogéne; c'est le maintien d'une fédération de petits Etats allemands dont les forces s'équilibrent et qui ne soient pas soumis à une autorité centrale ; c'est enfin d'occuper la rive gauche du Rhin : toutes conditions nécessaires pour qu'elle puisse établir et assurer son hégémonie en Europe.

Le but dernier de la diplomatie française sera éternellement en opposition avec les tendances fondamentales de la diplomatie anglaise.

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Quand on examine, en tenant compte des considérations que nous venons d'exposer, les possibilités d'alliances que l'époque actuelle offre à l'Allemagne, on est vite convaincu que tout ce que nous pouvons faire pratiquement, en fait d'alliance, est de nous rapprocher de l'Angleterre. Bien que les conséquences de la politique de guerre suivie pax elle aient été, et soient restées, néfastes pour l'Allemagne, on IIe doit pas se refuser à constater que l'Angleterre n'a plus aujourd'hui aucun intérêt pressant à ce que l'Allemagne soit anéantie et que, au contraire, l'objectif de la diplomatie anglaise doit être de plus en plus, à mesure que les années s'écoulent, de mettre un frein à l'instinct d'impérialisme démesuré dont est animée la France. Seulement, on ne

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fait pas une politique d'alliance en s'attardant aux froissements passés ; elle n'est féconde que si l'on profite des leçons données par l'histoire. L'expérience devrait nous avoir appris que les alliances nouées pour la poursuite de buts négatifs souffrent de faiblesse congénitale. Les destinées de deux peuples ne sont solidement soudées que lorsqu'ils ont en vue un succès commun, sous la forme d'acquisitions, de conquêtes communes, bref, d'un accroissement de puissance dont profitera chacun d'eux.

L'inexpérience de notre peuple en fait de politique étrangère transparaît de la façon la plus claire dans les nouvelles de presse quotidiennes, qui parlent de la sympathie plus ou moins grande que tel ou tel homme d'Etat étranger a manifesté pour l'Allemagne, et qui voient, dans les dispositions que l'on suppose à ces personnages à l'égard de notre peuple, la garantie particulière d'une politique favorable à nos intérêts. Raisonner ainsi, c'est commettre une incroyable absurdité, c'est spéculer sur la sottise sans pareille dont fait preuve le petit bourgeois allemand du type courant quand il parle politique. Il n'y a pas d'homme d'Etat anglais, américain ou italien, qui ait jamais pris position comme « germanophile ». Tout homme d'Etat anglais est naturellement en premier lieu Anglais, tout Américain est d'abord Américain et l'on ne trouvera pas d'Italien qui soit prêt à faire une autre politique qu'une politique italianophile. Celui donc qui prétend édifier des alliances sur les dispositions germanophilies des hommes d'Etat influents de telle ou telle nation étrangère, est un âne ou un menteur. La condition nécessaire pour que les destinées de deux peuples s'enchaînent l'une à l'autre n'est pas une estime ou une sympathie réciproque, mais bien la perspective des avantages que tirera de l'association chacun des contractants. C'est-à-dire qu'un homme d'Etat anglais, par exemple, pourra pratiquer une politique constamment anglophile et jamais germanophile, mais que des intérêts déterminés de cette politique anglophile pourront, pour les motifs les plus divers, concorder avec les intérêts germanophiles. Ce ne pourra naturellement être le cas que dans une certaine mesure et la situation pourra un jour se trouver complètement renversée ; mais l'art d'un homme d'Etat dirigeant consiste précisément à trouver, quand il s'agit, à une certaine époque, de réaliser une opération nécessaire,

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les partenaires qui doivent user des mêmes moyens pour défendre leurs propres intérêts.

L'application pratique de ce principe doit être déduite, pour le temps présent, de la réponse qu'on devra faire aux questions suivantes. Quels Etats n'ont actuellement aucun intérêt vital à ce qu'une Europe centrale allemande soit complètement mise hors de cause pour permettre à la France d'exercer, économiquement et militairement, une hégémonie incontestée ? Et quels sont les Etats qui, étant données leurs propres conditions d'existence et l'orientation traditionnelle de leur politique, verraient, dans le développement d'une telle situation, une menace pour leur propre avenir ?

Car il faut qu'on se rende enfin clairement compte de ce fait : l'ennemi mortel, l'ennemi impitoyable du peuple Allemand est et reste la France. Peu importe qui a gouverné ou gouvernera la France ; que ce soient les Bourbons ou les Jacobins, les Napoléons ou les démocrates bourgeois, les républicains cléricaux ou les bolchévistes rouges : le but final de leur politique étrangère sera toujours de s'emparer de la frontière du Rhin et de consolider la position de la France sur ce fleuve, en faisant tous leurs efforts pour que l'Allemagne reste désunie et morcelée.

L'Angleterre désire que l'Allemagne ne soit pas une puissance mondiale ; la France ne veut pas qu'il existe une puissance qui s'appelle l'Allemagne ; la différence est considérable ! Mais, aujourd'hui, nous ne luttons pas pour reconquérir la situation de puissance mondiale; nous avons à combattre pour l'existence de notre patrie, pour l'unité de notre nation et pour le pain quotidien de nos enfants. Si, tirant la conclusion de ces prémisses, nous passons en revue les alliés que peut nous offrir l'Europe, il ne reste que deux Etats : l'Angleterre et l'Italie.

L'Angleterre ne désire pas avoir en face d'elle une France, dont le poing armé, que le teste de l'Europe n'est pas capable de repousser, pourrait défendre une politique de nature à contrarier un jour ou l'autre les intérêts anglais. L'Angleterre ne peut jamais désirer avoir affaire à une France que la possession des riches mines de fer et de charbon de l'Europe occidentale mettrait à même de jouer dans l'économie mondiale un rôle dangereux pour elle. Et l'Angleterre ne peut pas non plus souhaiter que la France jouisse dans la politique du continent, grâce au

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morcellement du reste de l'Europe, d'une situation si sûre qu'il lui soit possible, ou même qu'elle se voie contrainte, de reprendre avec plus d'activité et d'ambition la politique mondiale qui est une des traditions de la diplomatie française. Les bombes de Zeppelin d'autrefois pourraient se multiplier chaque nuit ; la suprématie militaire de la France pèse lourdement sur ce qui forme le cœur de l'empire mondial gouverné par la Grande Bretagne.

L'Italie non plus ne peut pas désirer que la situation prépondérante, occupée par la France en Europe, soit encore renforcée. L'avenir de l'Italie dépend d'un développement territorial dont les éléments sont groupés autour du bassin méditerranéen. Ce qui a poussé l'Italie à la guerre, ce n'était certainement pas l'envie de travailler à la grandeur de la France, mais l'intention de porter le coup mortel au rival exécré qu'elle avait dans l'Adriatique. Toute augmentation nouvelle de la puissance française sur le continent est, pour l'avenir, un obstacle contre lequel l'Italie pourra se heurter ; aussi ne faut-il jamais se figurer que la parenté de race peut supprimer toute rivalité entre deux peuples.

L'examen le plus réaliste et le plus froid de la situation européenne montre que ces deux Etats : l'Angleterre et l'Italie, sont, en première ligne, ceux dont les intérêts particuliers les plus naturels ne sont pas, ou sont en dernière analyse le moins lésés, par les conditions nécessaires à l'existence d'une nation allemande, et que ces intérêts concordent même jusqu'à un certain point avec cette existence.

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Nous devons, il est vrai, quand nous jugeons des possibilités de ces alliances, ne pas perdre de vue tr~is facteurs. Le premier nous concerne, les deux autres concernent les Etats en question.

Peut-on, en principe, contracter alliance avec l'Allemagne actuelle ? Une puissance qui cherche dans une alliance une aide pour exécuter un plan offensif, peut-elle s'allier à un Etat dont les gouvernements ont, depuis des années, donné l'image de la plus lamentable incapacité, de la lâcheté paci6ste et chez lequel la grande majorité de la nation, aveuglée par les doctrines démocratiques et marxistes, trahit son propre peuple et son propre pays de la façon la

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plus révoltante ? Est-ce qu'une puissance quelconque peut espérer actuellement établir des rapports avantageux pour elle avec un Etat, dans la conviction qu'elle pourra un jour combattre en commun avec lui pour défendre des intérêts communs, lorsque cet Etat n'a visiblement ni le courage ni l'envie de lever même un doigt pour défendre sa propre vie, sa simple existence ? Est-ce qu'une puissance quelconque, pour laquelle un traité d'alliance est, et doit être, quelque chose de plus qu'un contrat de garantie visant au maintien d'un état de lent dépérissement, comme le fut l'ancienne et désastreuse Triplice, contractera une alliance, valable pour la bonne et la mauvaise fortune, avec un Etat dont les manifestations les plus caractéristiques sont une servilité rampante à l'égard de l'étranger et, à l'intérieur, l'étouffement ignominieux des vertus nationales ; avec un Etat qui n'a plus, par la faute de toute sa conduite, rien de grand ; avec des gouvernements qui ne peuvent se vanter de jouir de la moindre estime auprès de leurs concitoyens, de sorte qu'il est impossible aux étrangers d'avoir une grande admiration pour eux ?

Non ! une puissance qui tient à sa réputation et qui cherche dans une alliance quelque chose de plus que des subsides pour des parlementaires affamés de butin, ne s'alliera pas avec Allemagne d'aujourd'hui, et même elle ne le peut pas. Notre incapacité actuelle à conclure des alliances est la raison profonde et dernière de la solidarité existant entre les brigands nos ennemis. Comme l'Allemagne ne se défend jamais que par quelques « protestations enflammées de nos parlementaires d élite, comme le reste du monde n'a pas de raison pour combattre pour notre défense, comme le bon Dieu a pour principe de ne pas affranchir les peuples sans courage, même les peuples qui n'ont aucun intérêt direct à notre complet anéantissement n'ont rien d'autre à faire que de prendre part aux raids de brigandage des Français, quand ce ne serait que pour empêcher, en s'associant et en participant au pillage, que la France ne continue seule à accroître ses forces.

En second lieu, il ne faut pas méconnaître les difficultés qu'on éprouverait dans les pays qui ont été jusqu'à présent nos ennemis, si l'on entreprenait de changer les dispositions dans lesquelles se trouvent à notre égard les couches profondes de peuples, qui ont subi l'influence d'une

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propagande atteignant les masses. On ne peut pas présenter pendant des années un peuple comme un ramassis de « Huns », de « brigands », de « Vandales », etc., et puis, du jour su lendemain, découvrir qu'il est tout le contraire et recommander comme allié de demain l'ancien ennemi.

Il faut encore faire plus attention à un troisième fait dont l'importance est encore plus grande pour la tournure que prendront les futures alliances en Europe.

Si le maintien de l'Allemagne, dans son état actuel d'impuissance, n'a que très peu d'intérêt pour la politique anglaise, il en a un très grand pour la finance juive internationale. La politique anglaise ofFicielle ou, pour mieux dire, traditionnelle et les puissances boursières soumises complètement à l'influence juive poursuivent des buts opposés ; c'est ce que prouvent, avec une particulière évidence, les positions différentes que prennent l'une et les autres sur les questions qui touchent à la politique étrangère de l'Angleterre. La finance juive désire, contrairement aux intérêts réels de l'Etat anglais, non seulement que l'Allemagne soit radicalement ruinée économiquement, mais encore qu'elle soit, politiquement, réduite complètement en esclavage. En effet, l'internationalisation de notre économie allemande, c'est-à-dire la prise de possession par la finance mondiale juive des forces productrices de l'Allemagne, ne peut être effectuée complètement que dans un Etat politiquement bolchévisé. Mais pour que les troupes marxistes qui mènent le combat au profit du capital juif international, puissent définitivement casser les reins à l'Etat national allemand, elles ont besoin d'un concours amical venu du dehors. Aussi les armées de la France doivent donner des coups de boutoir à l'Etat allemand jusqu'à ce que le Reich, ébranlé dans ses fondations, succombe aux attaques des troupes bolchévistes au service de la finance juive internationale.

C'est ainsi que le ,juif est celui qui pousse le plus ardemment aujourd'hui à la destruction radicale de l'Allemagne. Tout ce qui, dans le monde entier, s'imprime contre l'Allemagne est écrit par des Juifs, de même que, en temps de paix et pendant la guerre, la presse des boursiers juifs et des marxistes a attisé systématiquement la haine contre l'Allemagne jusqu' à ce que les Etats aient, les uns après les autres, renoncé à la neutralité et, sacrifiant les vrais intérêts des peuples, soient entrés dans la coalition mondiale qui nous faisait la guerre.

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Le raisonnement que tiennent les Juifs est évident. La bolchévisation de l'Allemagne, c'est-à-dire la destruction radicale de la conscience nationale populaire allemande, rendant possible l'exploitation de la force productrice allemande soumise au joug de la finance juive internationale, n'est que le prélude de l'extension toujours plus grande que prendra la conquête du monde entier rêvée par les Juifs. Ainsi que le cas s'est si souvent produit dans l'histoire, l'Allemagne doit être le pivot sur lequel portera cette lutte gigantesque. Si notre peuple et notre Etat sont les victimes de ces tyrans des peuples que sont les Juifs altérés de sang et avides d'argent, toute la terre sera prise dans les tentacules de ces hydres ; mais si l'Allemagne échappe à leur enlacement, on pourra considérer que le plus grand danger qu'aient jamais couru tous les peuples ne menace plus le monde entier.

S'il est sûr que la juiverie a mis en œuvre toutes ses menées souterraines non seulement pour entretenir l'hostilité que les nations témoignent à l'Allemagne, mais aussi pour l'exacerber autant que possible, il est non moins sûr que cette activité ne concorde que très partiellement avec les vrais intérêts des peuples qu'elle empoisonne. En général, la juiverie n'emploie auprès de chacun des peuples visés par sa propagande que les arguments propres à avoir le plus d'effet sur l'esprit de la nation travaillée par ses émissaires et dont elle connaît parfaitement les façons de voir, ceux dont elle peut se promettre le plus de succès. Auprès de notre peuple dont le sang est extraordinairement adultéré, la juiverie se sert, pour mener le combat dont elle attend la puissance, des idées plus ou moins « cosmopolites », inspirées par l'idéologie pacifiste et qui sont nées dans son cerveau, bref elle se réclame des tendances internationales ; en France, elle tire parti du chauvinisme dont elle a reconnu l'existence et dont elle sait apprécier très exactement la puissance ; en Angleterre, elle met en jeu les intérêts économiques et les considérations de politique mondiale ; bref, elle tire toujours profit de ce qui caractérise essentiellement la tournure d'esprit d'un peuple donné. C'est seulement lorsqu'elle a, par ces divers moyens, conquis une influence décisive sur l'économie et sur la politique qu'elle se libère des liens qu'imposaient à sa propagande ces arguments fictifs et qu elle dévoile en partie ses buts cachés, ce qu'elle

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veut et ce pourquoi elle combat. Elle n'en procède qu'avec plus de rapidité à son œuvre de destruction, jusqu'à ce qu'elle ait transformé successivement tous les Etats en un champ de ruines sur lequel doit régner l'autorité souveraine de l'empire juif éternel.

En Angleterre comme en Italie, le désaccord existant entre les conceptions d'une politique excellente enracinée dans le sol et les projets des financiers juifs internationaux est évident, et saute parfois brutalement aux yeux.

C'est uniquement en France que l'on remarque aujourd'hui un accord secret, plus parfait qu'il n'a jamais été, entre les intentions des boursiers, intentions dont les Juifs sont les représentants, et les vœux d'une politique nationale inspirée par le chauvinisme. Et c'est précisément cette identité de vues qui constitue un immense danger pour l'Allemagne. C'est pour cette raison que la France est, et reste, l'ennemi que nous avons le plus à craindre. Ce peuple, qui tombe de plus en plus au niveau des nègres, met sourdement en danger, par l'appui qui il prête aux Juifs pour atteindre leur but de domination universelle, l'existence de la race blanche en Europe. Car la contamination provoquée par l'afflux de sang nègre sur le Rhin, au cœur de l'Europe, répond aussi bien à la soif de vengeance sadique et perverse de cet ennemi héréditaire de notre peuple qu'au froid calcul du Juif, qui y voit le moyen de commencer le métissage du continent européen en son centre et, en infectant la race blanche avec le sang d'une basse humanité, de poser les fondations de sa propre domination.

Le rôle que la France, aiguillonner par sa soif de vengeance et systématiquement guidée par les Juifs, joue aujourd'hui en Europe, est un péché contre l'existence de l'humanité blanche et déchaînera un jour contre ce peuple tous les esprits vengeurs d'une génération qui aura reconnu dans la pollution des races le péché héréditaire de l'humanité.

En ce qui concerne l'Allemagne, le danger que la France constitue pour elle lui impose le devoir de rejeter au second plan toutes les raisons de sentiment et de tendre la main à celui qui, étant aussi menacé que nous, ne veuf ni souffrir ni supporter les visées dominatrices de la France.

En Europe, il n'y a, pour tout l'avenir que nous pouvons embrasser du regard, que deux alliés possibles pour l'Allemagne : l'Angleterre et l'Italie.

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Si l'on prend la peine de jeter aujourd'hui un regard en arrière sur la façon dont a été conduite la politique de l'Allemagne depuis la révolution, on ne peut faire autrement, en présence de la maladresse continuelle et incompréhensible de nos gouvernements, que de se prendre la tête entre les mains et de s'abandonner simplement au désespoir, ou bien, soulevé par une ardente' indignation, de partir en guerre contre un pareil régime. Ses actes n'ont jamais rien eu d'inconscient, car, ce qui pourrait paraître inimaginable à tout cerveau capable de penser, nos borgnes intellectuels de novembre sont arrivés à le faire : ils ont recherché hum8dernent da faveur de la France. Oui a pendant toutes ces dernières années, on a, avec l'attendrissante niaiserie d'incorrigibles rêveurs, continuellement tenté de devenir bons amis avec la France, on faisait sans cesse des courbettes devant la « grande nation » et, dans chaque truc perfide du bourreau français, on croyait tout de suite voir les premiers symptômes d'un changement de dispositions. Ceux qui dirigeaient notre politique dans la coulisse n'ont naturellement jamais partagé cette opinion erronée et insane. Pour eux, la bonne entente avec la France était de moyen naturel de saboter toute politique d'alliances efficace. Ils n'avaient jamais eu de doute sur les buts poursuivis par la France et par ceux qui étaient derrière elle. Ce qui les forçait à agir comme s'ils avaient cru sincèrement que le destin de l'Allemagne pouvait éprouver un changement, c'est qu'ils se rendaient compte froidement qu'au cas contraire, notre peuple se serait vraisemblablement engagé sur une autre voie.

Il nous sera naturellement très difficile de faire entrer l'Angleterre comme alliée future dans les rangs de nos partisans. Notre presse juive a toujours su concentrer la haine de notre peuple sur l'Angleterre et plus d'un serin d'Allemand s'est pris, avec la meilleur volonté, aux gluaux tendus par le Juif : on a parlé à tort et à travers de la « renaissance » de la puissance maritime allemande, protesté contre le vol de nos colonies, demandé qu'elles soient reconquises ; tous ces propos fournissaient les matériaux que la canaille juive faisait parvenir à ses congénères anglais et dont s'alimentait une propagande efficace. Nos bourgeois niais qui se mêlent de politique commencent à comprendre

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vaguement que nous n'avons pas aujourd'hui à lutter pour que l'Allemagne devienne « forte sur mer », etc. Diriger les forces de la nation allemande vers cet objectif, avant d'avoir solidement assuré notre situation en Europe, était déjà une folie avant la guerre. Aujourd'hui, un pareil projet doit être mis au nombre de ces sottises qui, en politique, s'appellent des crimes.

Il y avait vraiment parfois de quoi désespérer quand on voyait avec quel art les Juifs qui tiraient les ficelles savaient amuser notre peuple de questions tout à fait secondaires, provoquaient des manifestations et des protestations, pendant qu'au même moment la France prélevait de nouveaux morceaux de chair sur le corps de notre peuple et minait systématiquement les bases de notre indépendance.

Je dois, à ce propos, parler particulièrement d'un dada que le Juif sut, perdant ces années-là, chevaucher avec une extraordinaire maîtrise : le Tyrol du Sud.

Parfaitement, le Tyrol du Sud. Si je m'occupe ici de cette question, je me réserve le droit d'y revenir encore, car il faudra régler le compte de cette bande de menteurs qui, spéculant sur le manque de mémoire et la sottise des masses de chez nous, se permet de feindre une indignation patriotique plus étrangère à ces imposteurs parlementaires que ne l'est à une pie la notion du respect dû à la propriété d'autrui.

J'insiste sur ce point que j'ai personnellement fait partie des gens qui, lorsque le sort du 1'yrol du Sud se décidait - c'est-à-dire depuis août 1914 jusqu'à novembre 1918 se sont placés là où cette contrée pouvait, elle aussi, être efficacement défendue : dans les rangs de l'armée. J'ai, pendant ces années-là, combattu dans la mesure de mes forces, non pas pour empêcher que le Tyrol du Sud ne fût perdu, mais afin que la patrie le conservât au même titre que n'importe quel autre pays allemand.

Ceux qui n'ont pas pris alors part au combat, ce furent les escarpes parlementaires, toute cette canaille faisant une politique de parti. Au contraire, pendant que nous combattions avec la conviction que, seule, une issue victorieuse de la guerre permettrait au peuple allemand de conserver aussi le Tyrol du Sud, ces traîtres compromettaient la victoire par leurs clabauderies et leurs appels à la révolte, si bien qu'enfin Siegfried succomba, poignardé dans le dos

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pendant qu'il combattait. Car ce n'étaient naturellement pas les discours incendiaires et hypocrites prononcés par d'élégants parlementaires sur la place de l'Hôtel-de-Ville à Vienne ou devant la Feldherrnhalle à Munich, qui pouvaient assurer à l'Allemagne la possession du Tyrol du Sud, mais seulement les bataillons combattant au front. Ceux qui ont provoqué sa rupture ont trahi le Tyrol, aussi bien que tous les autres territoires allemands.

Ceux qui se figurent que la question du Tyrol du Sud pourra être résolue par des protestations, des déclarations, des défilés pacifiques d'associations, ete., sont ou de parfaites canailles ou des petits bourgeois allemands.

Il faut pourtant arriver à se rendre compte que nous ne pourrons rentrer en possession des territoires perdus ni par des invocations solennelles adressées au Tout-Puissant, ni par les espoirs pieux qu'on fonde sur une Société des Nations, mais seulement par la force des armes.

Toute la question est donc de savoir quels sont ceux qui sont prêts à récupérer les armes à la main les territoires perdus.

En ce qui me concerne, je puis assurer en toute sincérité que je me sentirais encore assez de courage pour prendre part à la reprise du Tyrol du Sud, en me mettant à la tête d'un bataillon de choc, composé de bavards du Parlement et d'autres chefs de partis, ainsi que de quelques conseillers auliques. Le diable sait si je serais heureux de voir quelques shrapnells éclater subitement au-dessus d'une manifestation protestataire d'un genre aussi « enflammé ». Je crois qu'un renard s'introduisant dans un poulailler ne provoquerait pas de caquettements plus éperdus et que la fuite des volailles pour se mettre en sûreté ne serait pas plus rapide que la déroute d'une aussi superbe « réunion de protestation ».

Mais ce qu'il y a de plus méprisable dans cette affaire, c'est que ces messieurs ne croient pas eux-mêmes que les moyens qu'ils emploient puissent donner de résultat. Ils savent très bien, personnellement, combien leurs parades de foire sont inefficaces et inoffensives. Mais ils agissent ainsi parce qu'il est naturellement plus facile aujourd'hui de bavarder au sujet de la récupération du Tyrol du Sud qu'il ne l'était autrefois de combattre pour le conserver. Chacun fait ce qu'il peut ; alors nous avons versé notre sang, aujourd'hui ces messieurs aiguisent leurs becs.

Le plus délicieux, c'est de voir comme les milieux

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légitimistes viennois se dressent sur leurs ergots en réclamant aujourd'hui le Tyrol du Sud. Il y a sept ans, leur auguste et illustre dynastie a, par un parjure et une trahison dignes des pires coquins, aidé la coalition mondiale à s'emparer du Tyrol du Sud comme prix de sa victoire. A cette époque. ces milieux ont soutenu la politique de leur dynastie traîtresse et ils se souciaient comme un poisson d'une pomme du Tyrol du Sud ou de toute autre chose. Naturellement, il est plus simple aujourd'hui de recommencer à combattre pour ce territoire, puisque ce combat n'est livré qu'avec des armes « spirituelles », et il est, en tous cas, plus facile de s'enrouer à discourir dans une « réunion de protestation », en manifestant la noble indignation qui remplit votre cœur, et d'attraper la crampe des écrivains en barbouillant un article de journal que d'avoir, pendant l'occupation de la Ruhr, fait, par exemple, sauter des ponts.

La raison pour laquelle certains milieux ont fait, ces dernières années, de la question du Tyrol du Sud, le pivot des rapports germano-italiens, est évidente. Juifs et partisans des Habsbourg ont le plus grand intérêt à contrarier la politique d'alliances de l'Allemagne, car elle pourrait amener un jour la résurrection d'une patrie allemande indépendante. Ce n'est pas par amour du Tyrol qu'on joue cette comédie, qui ne lui est d'aucun secours et lai porte même préjudice, mais par crainte de l'entente qui pourrait s'établir entre l'Allemagne et l'Italie.

C'est simplement par un efiet du goût pour le mensonge et la calomnie qui règne dans ces milieux, qu'ils ont l'impudence de présenter les choses de telle façon qu'ils nous accusent d'avoir « trahi » le Tyrol.

Il faut le dire à ces messieurs avec toute la clarté nécessaire: le Tyrol a été trahi, premièrement par tout Allemand qui, ayant tous ses membres, n'a pas, pendant les années 1914-1918, servi quelque part au front et ne s'est pas rendu utile à sa patrie ;

Secondement, par tout homme qui, pendant ces années-là, n'a pas contribué à fortifier dans notre peuple une capacité de résistance lui permettant de continuer la guerre et de soutenir la lutte jusqu'au bout ;

Troisièmement, par tout homme qui a pris part à la révolution de novembre, soit directement par ses actes, soit indirectement par sa lâche complaisance, et qui a ainsi brisé l'arme qui, seule, pouvait sauver le Tyrol du Sud ;

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Et quatrièmement, par tous les partis et les membres de ces parfis qui ont apposé leur signature au bas des honteux traités de Versailles et de Saint-Germain.

Mais oui ! voilà comment sont les choses, courageux seigneurs, qui ne protestez que par vos discours !

Aujourd'hui, je ne me laisse guider que par une simple considération : on ne récupère pas des territoires perdus avec la langue bien affilée de parlementaires braillards, mais on doit les reconquérir avec une épée bien affilée, c'est-à-dire au prix de combats sanglants.

Or, je n'hésite pas à déclarer que, le sort ayant prononcé, non seulement je ne crois pas possible de reconquérir le Tyrol du Sud par une guerre, mais encore déconseillerais personnellement de le tenter, dans la conviction que cette question ne peut éveiller chez tous les Allemands l'enthousiasme patriotique enflammé qui est la condition de la victoire. ,je crois, au contraire, que, si notre sang doit un jour couler, ce serait un crime de le répandre pour libérer deux cent mille Allemands, tandis que, prés de nous, plus de sept millions d'autres Allemands languissent sous la domination étrangère (occupation de la Rhénanie) et qu'une artère vitale du peuple allemand (le Rhin) traverse un pays où des hordes nègres prennent leurs ébats.

Si la nation allemande veut mettre fin à un état de choses qui menace de la faire disparaître du sol de l'Europe, elle ne doit pas retomber dans l'erreur commise avant la guerre et se faire un ennemi du monde entier; elle doit distinguer quel est son plus dangereux ennemi pour lui porter des coups en concentrant toutes ses forces sur lui. Et si cette victoire a pour condition des sacrifices faits sur d'autres points, les ,futures générations de notre peuple nous les pardonneront. Elles sauront d'autant mieux apprécier notre affreuse détresse, nos profonds soucis et la pénible décision prise alors. que le résultat de nos efforts sera plus éclatant.

Nous devons aujourd'hui nous laisser guider par cette idée maîtresse qu'un Etat ne peut récupérer les territoires qu'il a perdus que lorsqu'il a d'abord reconquis son indépendance politique et la puissance de la mère-patrie.

Rendre possibles et assurer cette indépendance et cette puissance par une sage politique d'alliances, telle est la première tâche que doit remplir, en ce qui concerne la politique étrangère, un gouvernement énergique.

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Mais nous autres nationaux-socialistes devons particulièrement nous garder de nous mettre à la remorque de nos patriotes en paroles, qui sont conduits par les Juifs. Quel malheur ce serait, si notre mouvement, lui aussi, au lieu de préparer la latte avec l'épée, s'exerçait à faire des protestations.

L'idée fantasque d'une alliance chevaleresque avec le cadavre qu'on appelait l'Etat des Habsbourg a entraîné la ruine de l'Allemagne. Ecouter l'imagination et le sentiment, quand on étudie les possibilités qui s'offrent actuellement à notre politique étrangère, c'est là le meilleur moyen d'empêcher à jamais notre relèvement.

*

Il est nécessaire de réfuter maintenant les objections que pourraient soulever les trois questions déjà posées, c'est-à-dire de savoir v

Primo, si l'on pourra s'allier à l'Allemagne actuelle dont la faiblesse est visible à fous les yeux;

Secondo, si les nations ennemies semblent capables d'opérer une telle conversion ;

Tertio, si l'influence de la juiverie étant donnée, cette influence ne serait pas plus forte que l'intérêt bien entendu et la bonne volonté des autres peuples et ne viendrait pas contrarier et rendre vains tous des projets d'alliances.

Je crois avoir déjà traité suffisamment l'un des deux aspects du premier point. Il va de soi que personne ne voudra s'ailier avec l'Allemagne actuelle. Il n'y a pas une puissance au monde qui ose enchaîner son sort à celui d'un Etat dont les gouvernements ne peuvent inspirer la moindre confiance. Quant à la tentative faite par beaucoup de nos concitoyens qui prétendent trouver, dans le lamentable état moral dont souffre actuellement notre peuple, 1'explication de la conduite du gouvernement, ou même son excuse, elle doit être repoussée de la façon la plus décisive.

Il est sûr que le manque de caractère dont témoigne notre peuple depuis six ans est profondément triste ; son indifférence à l'égard des plus graves intérêts de la nation est vraiment désespérante et sa lâcheté crie parfois vengeance au ciel. Seulement, nous ne devons jamais oublier que le peuple en question a, il y a quelques années, donné au monde le plus admirable exemple des plus hautes vertus

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humaines. Depuis les journées d'août 1914 jusqu'à la fin de cette gigantesque lutte des nations, pas un peuple de la terre n'a témoigné plus de viril courage, de constance opiniâtre et d'abnégation que notre peuple allemand devenu aujourd'hui si pitoyable. Personne ne voudra prétendre que le rôle honteux, joué actuellement par notre peuple, est l'expression des caractères spécifiques de son être intime. Ce que nous voyons autour de nous, ce que nous éprouvons en nous, ce sont les épouvantables conséquences du parjure commis le 9 novembre 1918 ; elles ont porté un trouble profond dans notre intelligence et notre raison. Il est plus vrai que jamais le mot du poète suivant lequel le mal ne peut engendrer à son tour que le mal. Pourtant, même en ce moment, les bonnes qualités fondamentales de notre peuple n'ont pas complètement disparu ; elles sommeillent encore dans les profondeurs de la conscience et l'on a pu voir parfois, comme des éclairs silencieux sillonnant un ciel drapé de noir, rayonner des vertus dont la future Allemagne se souviendra un jour comme des premiers symptômes d'une convalescence à son début. Plus d'une fois se sont trouvés des milliers et des milliers de jeunes Allemands, qui étaient résolus à sacrifier volontairement et joyeusement, comme en 1914, leurs tendres années sur l'autel de leur chère patrie. Des million d'hommes ont recommencé à travailler avec la même application et le même zèle que s'il n'y avait jamais eu de ruines causées par la révolution. Le forgeron se retrouve devant son enclume, le paysan marche derrière sa charrue et le savant est assis dans son cabinet : tous font leur devoir avec les mêmes efforts et le même dévouement.

L'oppression dont nous font souffrir nos ennemis, on ne la prend plus, comme autrefois, avec des éclats de rire, mais on en ressent amertume et colère. Il n'est pas douteux que les dispositions ont beaucoup changé.

Si cette évolution des esprits ne se manifeste pas encore sous la forme d'une résurrection de l'idée de puissance politique et d'instinct de conservation, la faute en est à ceux qui, depuis 1918, gouvernent notre peuple pour sa perte, moins par un décret du ciel que de leur propre autorité.

Certes, quand an plaint aujourd'hui notre nation, on devrait pourtant se demander : Qu'a-t-on fait pour la

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corriger ? Est-ce que le peu d'appui que le peuple a donné aux décisions de nos gouvernements - qui d'ailleurs existaient à peine - est un signe de la faible vitalité de notre nation, ou n'est-ce pas plutôt la preuve que la méthode employée pour conserver ce bien précieux a complètement échoué ? Qu'ont fait nos gouvernements pour que renaisse dans ce peuple un esprit de fierté nationale, de virilité hautaine et de haine, fille de la colère ?

Lorsqu'en 1919, le traité de paix fut imposé au peuple allemand, on aurait eu le droit d'espérer que cet instrument d'une oppression sans limites aurait éveillé chez notre peuple allemand un violent désir de liberté. Les traités de paix dont les exigences frappent les peuples comme des coups de fouet agissent souvent comme les premiers roulements de tambour annonçant le prochain soulèvement.

Quel parti n'aurait-on pas pu tirer du traité de paix de Versailles !

Cet instrument d'exactions sans mesure et d'un honteux avilissement aurait pu, dans les mains d'un gouvernement voulant s'en servir, être le moyen de porter les passions nationales à leur plus haut degré. Si une propagande de grand style avait su se servir des cruautés commises avec un plaisir sadique, elle aurait transformé l'indifférence de tout un peuple en indignation révoltée et cette indignation se serait élevée jusqu'à la fureur !

Comme il était facile de graver ces faits en traits de feu dans le cerveau et dans le cœur de notre peuple pour qu'enfin la honte éprouvée en commun et la haine commune deviennent, chez soixante millions d'hommes et de femmes, un torrent de flammes, une fournaise où se serait trempée une volonté d'acier et d'où serait sorti le cri :

Nous voulons retrouver des armes !

Certes, voilà à quoi peut servir un pareil traité de paix. L'oppression sans mesure qu'il faisait peser sur nous, l'impudence de ses exigences fournissaient les armes les plus efficaces à une propagande visant à faire sortir de leur engourdissement les esprits vitaux de notre nation.

Mais alors il faut que tout imprimé, depuis l'alphabet dans lequel l'enfant apprend à lire jusqu'au dernier journal, que tout théâtre et tout cinéma, toute colonne d'af6ches et toute palissade libre soient mis au service de cette unique et grande mission, jusqu'à ce que l'invocation pusillanime que

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nos associations de patriotes adressent aujourd'hui au ciel :

« Seigneur, rends-nous libres », se transforme dans le cerveau du plus petit enfant en cette ardente prière : « Dieu Tout-Puissant, bénis un jour nos armes; sois aussi juste que tu le fus ; toujours ; décide maintenant si nous méritons da liberté ; ! Seigneur, bénis notre combat ! »

On a laissé passer toutes les occasions favorables et l'on n'a rien fait.

Qui s'étonnera donc si notre peuple n'est pas ce qu'il I devrait et pourrait être ? Si le reste du monde ne voit en j nous que le bas valet, le chien soumis qui lèche avec reconnaissance la main qui vient de le battre ?

Il est sûr que notre capacité à conclure des alliances est compromise actuellement par la faute de notre peuple, mais elle l'est encore plus par celle de nos gouvernements. Si, après huit ans de l'oppression la plus effrénée, notre peuple manifeste si peu sa volonté d'être libre, la faute en est à la perversité de nos gouvernements.

Pour que notre peuple puisse pratiquer une active politique d'alliances, il est nécessaire qu'il remonte dans I'estime des autres peuples et cette réhabilitation dépend de l'existence, en Allemagne, d'une autorité gouverne- , mentale qui ne soit pas la- servante très humble des Etats étrangers, le chef de corvée mettant à leur service nos propres forces ; il faut un gouvernement qui soit le héraut de la conscience nationale.

Quand notre peuple aura un gouvernement qui verra là sa mission, il ne se passera pas six ans avant qu'une direction hardie donnée à la politique étrangère du Reich ne trouve à s'appuyer sur la volonté aussi hardie d'un peuple altéré de liberté.

*

La seconde objection, celle qui fait remarquer combien il est difficile de transformer des peuples ennemis en alliés cordiaux, peut être ainsi réfutée :

La psychose germanophobe générale que la propagande de guerre a développée artificiellement dans les autres pays existera fatalement tant que le Reich n'aura pas, par la renaissance chez le peuple allemand de la conscience nationale, recouvré les traits caractéristiques d'un Etat qui joue sa partie sur l'échiquier européen et avec lequel il est possible de jouer.

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C'est seulement lorsque notre gouvernement et notre peuple auront donné l'impression qu'on peut, en toute sécurité, conclure une alliance avec eux, que l'une ou l'autre puissance sera, si ses intérêts sont parallèles aux nôtres, amenée à modifier son opinion publique par I'effet d'une propagande contraire. Mais un pareil résultat exige naturellement des années d'un travail persévérant et habile. C'est précisément parce qu'un long temps est nécessaire pour changer l'orientation de l'opinion chez un autre peuple, qu'il ne faut tenter l'entreprise qu'après mûre réflexion, c'est-à-dire quand on sera absolument convaincu que ce travail vaut la peine de le poursuivre et qu'il portera des fruits dans l'avenir. On ne devra pas, en se fiant aux vaines hâbleries d'un Ministre des affaires étrangères, plus ou moins intelligent, entreprendre de changer les dispositions morales d'une nation, sans avoir la garantie tangible que les dispositions nouvelles auront une réelle valeur. Sinon on porterait la plus complète confusion dans l'opinion publique. Ce qui garantit de la façon la plus sûre qu'il sera possible plus tard de conclure une alliance avec un autre Etat, ce ne sont pas les propos ampoulés de quelques ministres isolés, mais la stabilité manifeste de tendances gouvernementales bien définies et qui semblent favorables, et aussi une opinion publique orientée dans le même sens. La confiance qu'on pourra avoir dans la réalisation de ces deux postulats sera d'autant plus fondée que l'autorité gouvernementale s'emploiera avec plus d'activité à préparer et à développer par sa propagande le revirement de l'opinion publique et que, inversement, les tendances de cette dernière se reflèteront plus manifestement dans celles du gouvernement.

Un peuple - qui est dans notre situation - ne sera tenu pour capable de conclure des alliances que lorsque le gouvernement et l'opinion publique proclameront et manifesteront par leurs actes la volonté fanatique de combattre pour reconquérir leur liberté. Telle est la condition préalable à remplir avant d'entreprendre de modifier l'opinion publique dans d'autres Etats qui seraient disposés, pour défendre leurs intérêts les plus personnels, à suivre la même route que le partenaire dont le concours leur semblerait utile, bref à conclure une alliance.

Mais il y a encore un point à considérer : Changer les dispositions morales bien arrêtées d'un peuple étant une pénible

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tâche dont beaucoup ne comprendront pas d'abord le but, c'est n la fois un crime et une sottise que de fournir, par les fautes qu'on peut commettre, des armes dont se serviront les adversaires pour contre-attaquer.

Il faut qu'on comprenne qu'il se passera nécessairement un temps assez long avant qu'un peuple ait complètement compris les intentions secrètes de son gouvernement, parce que celui-ci ne peut donner d'éclaircissements sur les buts finaux du travail de préparation politique auquel il se livre et doit compter ou bien sur la confiance aveugle des masses ou bien sur l'intuition des classes dirigeantes intellectuellement plus développées. Mais, comme cette clairvoyance, ce tact politique et la faculté de divination n'existent pas chez beaucoup de gens et que des raisons politiques ne permettent pas de donner des explications, une partie des guides intellectuels de la nation se tournera toujours contre les nouvelles tendances dans lesquelles on verra simplement des expériences, faute d'en pénétrer le sens. C'est ainsi qu'elles soulèveront l'opposition des éléments conservateurs de l'Etat auxquels elles sembleront inquiétantes.

Aussi est-ce un devoir pressant d'enlever, aux mains des gens qui gêneraient les travaux d'approche devant amener deux peuples à se comprendre réciproquement, le plus grand nombre possible des armes qui pourraient leur servir, particulièrement quand il s'agit, comme dans notre cas, des bavardages prétentieux et fantaisistes des associations patriotiques et des petits bourgeois qui font de la politique à une table de café. Car il suffit de réfléchir un peu pour reconnaître que les cris qu'on pousse pour réclamer une nouvelle flotte de guerre, la récupération de nos colonies, etc., ne sont en réalité que de sots bavardages, qui ne contiennent aucune idée pratiquement réalisable. On ne peut pas considérer comme avantageuse pour l'Allemagne la façon dont la politique anglaise tire parti des épanchements absurdes de ces champions de la protestation dont les uns sont inoffensifs, les autres détraqués, mais qui tous travaillent sourdement pour nos ennemis mortels. On s'épuise en démonstrations des plus nuisibles contre Dieu et le monde entier, et on oublie le principe fondamental, qui est la condition de tout succès : « Ce que tu fais, fais-le complètement. En hurlant contre cinq ou dix Etats, on néglige de concentrer toutes nos forces morales et physiques pour frapper au cœur notre plus infâme

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ennemi et l'on sacrifie la possibilité de nous renforcer par des alliances avant d'entreprendre ce règlement de compte.

Ici encore, le mouvement national-socialiste a une mission à remplir. Il doit enseigner à notre peuple à ne pas arrêter son regard sur les petites choses et à ne considérer que les plus importantes, à ne pas disperser ses efforts sur des objets secondaires, et à ne pas oublier que ce pour quoi nous avons aujourd'hui à lutter, c'est l'existence même de notre peuple et que le seul ennemi que doivent viser nos coups est et reste la puissance qui nous ravit cette existence.

Il se peut que nous ayons à nous imposer de durs sacrifices. Mais ce n'est pas une raison pour refuser d'écouter la raison et pour nous disputer avec le monde entier, en poussant des cris insensés, au lieu de concentrer nos forces contre notre plus dangereux ennemi.

D'ailleurs le peuple allemand n'a pas moralement le droit d'accuser l'attitude qu'observe le reste du monde à son égard, tant qu'il n'aura pas demandé des comptes aux criminels qui ont vendu et trahi leur propre pays. Ce n'est pas faire preuve d'une conviction respectable que de lancer de loin des injures et des protestations contre l'Angleterre, l'Italie, etc., et de laisser se promener librement parmi nous les canailles qui, en se mettant à la solde de la propagande de guerre de nos ennemis, nous ont arraché nos armes, brisé moralement les reins et ont vendu pour trente deniers le Reich réduit à l'impuissance.

L'ennemi ne fait que ce qui était à prévoir. .Son attitude et ses actes devraient nous servir de leçon.

Si l'on n'est pas capable de s'élever à la hauteur de ce point de vue on doit se rendre compte qu'il n'y a plus qu'à désespérer, du moment qu'il faut renoncer à pratiquer à l'avenir toute politique d alliances. Car, si nous ne voulons pas nous allier à l'Angleterre, parce qu'elle nous a volé nos colonies, ni avec l'Italie, parce qu'elle occupe le Tyrol du Sud, ni avec la Pologne et la Tchécoslovaquie, parce qu'elles sont la Pologne et la Tchécoslovaquie, il ne nous restera plus d'autre allié possible en Europe que la France, qui, soit dit en passant, nous a volé l'Alsace et la Lorraine.

Il est douteux que cette façon d'agir soit très favorable aux intérêts du peuple allemand. En tous cas, on peut toujours se demander si une pareille opinion est défendue par un imbécile ou par un habile charlatan.

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Quand il s'agit des chefs, je penche toujours pour la seconde hypothèse.

Un changement des dispositions morales de quelques peuples, qui ont été jusqu'à présent nos ennemis et dont les vrais intérêts concorderont dans l'avenir avec les nôtres, peut, autant que le jugement humain est capable de décider, très bien se produire, si la force intérieure de notre Etat et notre volonté manifeste de défendre notre existence font de nous des alliés dont le concours a quelque valeur et si, en outre, nos propres maladresses ou même des actes criminels ne fournissent plus des aliments à la propagande des adversaires de ces projets d'alliances avec d'anciens ennemis.

*

C'est à la troisième objection qu'il est le plus difficile de répondre.

Peut-on penser que les représentants des véritables intérêts des nations avec lesquelles une alliance est possible, pourront en venir à leurs fins contre la volonté du Juif, cet ennemi mortel des Etats populaires et nationaux indépendants ?

Par exemple, la politique anglaise traditionnelle est-elle ou non de force à vaincre l'influence funeste de la juiverie ?

Il est, nous venons de le dire, très difficile de répondre à cette question. Elle dépend de trop de facteurs pour qu'on puisse porter sur elle un jugement définitif. En tous cas, une chose est sûre : dans un seul Etat, le pouvoir exécutif peut être considéré comme si solidement établi et si absolument mis au service des intérêts du pays, qu'on ne peut plus dire que les forces de la juiverie internationale soient capables de contrarier efficacement la politique jugée nécessaire par le gouvernement.

Le combat que l'Italie fasciste mène, peut-être au fond sans en avoir conscience (mais, pour ma part, je ne le croîs pas), contre les trois principales armes des Juifs est la meilleure preuve qu'on peut, même par des procédés indirects, briser les crochets venimeux de cette puissance qui s'élève au-dessus des Etats. L'interdiction des sociétés secrètes maçonniques, les poursuites dirigées contre la presse internationale, ainsi que la suppression définitive du marxisme international et, inversement, la consolidation progressive de la conception fasciste de l'Etat mettront, à mesure que les années s'écouleront, le gouvernement italien de plus en plus à même de défendre les intérêts du peuple italien, sans

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s'inquiéter des sifflements de l'hydre ,juive qui menace le monde entier.

Les choses se présentent moins bien en Angleterre. Dans ce pays de la « plus libre démocratie », le Juif exerce une dictature presque absolue par le détour de l'opinion publique. Et, pourtant, il se livre aussi dans ce pays un combat ininterrompu entre les représentants des intérêts de l'Etat anglais et les champions de la dictature mondiale exercée par les Juifs.

La violence avec laquelle se heurtant souvent ces deux courants contraires s'est manifestée pour la première fois de la façon la plus claire après la guerre, dans les positions différentes qu'ont prises le gouvernement anglais, d'une part, et la presse, de l'autre, en face du problème japonais.

Sitôt la guerre finie, l'ancienne hostilité réciproque qui sépare l'Amérique et le Japon a recommencé à se manifester. Naturellement, les grandes puissances européennes ne pouvaient pas se cantonner dans l'indifférence en présence de ce nouveau danger de guerre. Toute la parenté de race n'empêche pas l'Angleterre d'éprouver un certain sentiment d'envie et d'inquiétude au spectacle des progrès que font les Etats-Unis dans toutes les branches de 1`économie et de la politique internationales. Cette ancienne colonie, cet enfant de la métropole semble donner naissance à un nouveau maître du monde. On comprend qu'aujourd'hui l'Angleterre, inquiète et soucieuse, passe en revue ses anciennes alliances et que la politique anglaise voie arriver avec angoisse le moment où l'on ne dira plus :

« L'Angleterre règne sur les mers », mais : « Les mers des Etats-Unis ».

Le gigantesque Etat de l'Amérique du Nord, avec les énormes richesses qu'il tire d'une terre vierge, est moins vulnérable que le Reich encerclé d'ennemis. Si les dés devaient être jetés pour la partie décisive, l'Angleterre serait perdue au cas où elle serait réduite à ses seules forces. C'est pourquoi elle saisit avidement le poing jaune et se cramponne à une alliance qui est peut-être impardonnable au point de vue de la race, mais qui, au point de vue politique, est le seul moyen que l'Angleterre ait à sa disposition pour renforcer sa situation dans le monde en face des ambitions du continent américain.

Tandis que le gouvernement anglais ne se décidait pas à

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relâcher le lien qui l'unissait à son partenaire asiatique, malgré la lutte qu'il menait en commun avec le continent américain sur les champs de bataille de l'Europe, toute la presse juive attaqua par derrière cette alliance.

Comment est-Il possible que les organes juifs aient été jusqu'en 1918, les fidèles valets d'armes de l'Angleterre en lutte contre le Reich allemand et que, tout d'un coup, ils commettent la félonie de suivre leur propre chemin ?

L'anéantissement de I'Allemagne était conforme aux intérêts, non pas de l'Angleterre, mais surtout des Juifs, de même qu'aujourd'hui l'anéantissement du Japon servirait moins les intérêts de l'Etat anglais que les vastes projets des chefs qui espèrent faire régner la domination juive sur le monde entier. Pendant que l'Angleterre fait tous ses efforts pour conserver sa position dans ce monde, le Juif prépare l'attaque qui lui permettra de conquérir ce même monde.

Il constate que les Etats européens sont déjà dans sa main des instruments passifs, qu'il les domine par le détour de ce qu'on appelle la démocratie occidentale ou bien directement par le bolchévisme russe. Mais il ne lui suffit pas de tenir l'Ancien Monde dans ses rets ; le même sort menace le Nouveau Monde. Les Juifs sont les maîtres des puissances financières des Etats-Unis. Chaque année, les forces productrices d'un peuple de cent vingt millions d'âmes passent un peu plus sous leur contrôle ; ils sont très peu nombreux ceux qui, à la grande colère des Juifs, restent encore absolument indépendants.

Avec une perfide habileté, ils pétrissent l'opinion publique et en font l'instrument de leur grandeur future.

Les meilleurs cerveaux de la juiverie croient déjà voir approcher le moment où sera réalisé le mot d'ordre donné par l'Ancien Testament et suivant lequel Israël dévorera les autres peuples.

S'il restait encore, au milieu du grand troupeau des pays dénationalisés et devenus colonies juives, un seul Etat indépendant, toute l'entreprise pourrait échouer à la dernière heure. Car un monde bolchévisé ne peut subsister que s'il embrasse tout le globe.

S'il reste un seul Etat possédant encore son énergie et sa grandeur nationales, I'empire mondial que veulent édi6er les satrapes juifs sera vaincu, comme toute tyrannie ici-bas, par la force de l'idée nationale.

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Or, le Juif sait trop bien que, s'il a pu, en s'adaptant pendant mille ans aux circonstances extérieures, saper par la base les peuples d'Europe et en faire des métis qui n'appartiennent plu~ à aucune espèce définie, il n'est pas à même de faire subir le même sort à un Etat national asiatique tel que le Japon. Il peut aujourd'hui singer l'Anglais, l'Américain et le Français, mais il ne peut combler le gouffre qui le sépare d'un jaune d'Asie. C'est pourquoi il tente de briser l'Etat national japonais avec l'aide d'autres Etats de même sorte, pour se débarrasser d'un adversaire dangereux, afin que ce qui subsistera d'autorité gouvernementale devienne, dans ses mains, un pouvoir régnant despotiquement sur des êtres sans défense.

Il redoute la présence d'un Etat national japonais dans son royaume juif de mille ans et désire que la ruine de cet Etat précède l'établissement de sa propre dictature.

Voilà pourquoi il ameute aujourd'hui les peuples contre le Japon, comme il le faisait précédemment contre l'Allemagne. et il pourra arriver qu'au moment où la diplomatie anglaise continuera à se reposer sur l'alliance avec le Japon, la presse juive de langue anglaise prêchera la lutte contre cet allié et préparera contre lui une guerre d'extermination, au nom des principes démocratiques et en poussant le cri de ralliement : « A bas le militarisme et l'impérialisme japonais ! »

Voilà d'où vient l'insubordination du Juif en Angleterre. C'est donc dans ce pays que commencera la lutte contre le danger que les Juifs font courir au monde entier.

Ici encore, le mouvement national-socialiste aura à remplir une de ses tâches les plus importantes :

Il doit ouvrir les yeux de notre peuple sur ce que sont les nations étrangères et de cesser de lui rappeler quel est le véritable ennemi du monde actuel. Au lieu de prêcher la haine des peuples aryens, dont presque tout peut nous séparer, mais auxquels nous unissent la communauté du sang et les grandes lignes d'une civilisation identique, il dénoncera à la colère de tous l'ennemi malfaisant de l'humanité, dans lequel il montrera le véritable auteur de tous nos maux.

Mais il doit veiller à ce qu'au moins notre pays sache quel est son plus mortel ennemi et faire en sorte que le combat, mené par nous contre lui, soit comme une étoile annonciatrice des temps nouveaux qui montrera aux autres peuples la voie où ils

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doivent s'engager pour le salut d'une humanité aryenne militante.

Pour le reste, que la raison soit notre guide et la volonté notre force ! Que le devoir sacré qui dicte nos actes nous donne la persévérance et que notre foi reste pour nous la protectrice et la maîtresse suprême !

  

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