No hate. No violence. Races? Only one Human race. United We Stand, Divided We Fall. Know Your enemy. Act Now! Tomorrow it will be too late.

QUAND LA VERITE N’EST PAS LIBRE, LA LIBERTE N’EST PAS VRAIE

Bulletin d’information
de l´Association Vérité et Justice, CP 355, 1618, Châtel-Saint-Denis, Suisse, Rédacteur : René-Louis Berclaz
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No 1 / avril 1999

Le retour en force d’un argument faible:
la censure

On croyait le temps des censeurs révolu depuis que les libertés d’opinion et d’expression sont gravées en lettres d’or au fronton du temple des Droits de l’Homme. Pour se défausser aussi ouvertement d’une carte si prestigieuse, atout maître du jeu démocratique, il semble bien que la cuisson des carottes se trouve en phase plus que terminale. Comment alors, contre toute évidence, faire croire et faire dire que l’odeur de brûlé est appétissante ? Quand un tel exercice de haute voltige dialectique ne devient manifestement plus crédible, quand les acrobates de la pensée n’arrivent plus à nous faire croire que la fiction dépasse la réalité, quand il n’est plus possible de concilier le monde virtuel et le monde réel, arrive le moment de contraindre et de réprimer, autrement dit le censeur entre en scène et le bâton remplace la plume caressante et la carotte juteuse. Car le censeur n’est plus l’homme des artifices intellectuels, c’est celui de l’arbitraire policier et des expédients judiciaires. Il revêtira en grande pompe le manteau de Justice, de l’étoffe dont sont faits les bourreaux... Mais un censeur a-t-il des états d’âme ? Impertinente question, car un exécutant peut-il se permettre d’en avoir ! On affirme toutefois qu’il faut se mettre à la place d’autrui pour mieux comprendre son comportement. Essayons alors de voir quels sont les cas de conscience que rencontre tout censeur dans l’exercice de ses reluisantes fonctions. Par un combat d’arrière-garde, le censeur espère réduire par la force une opinion contraire à la norme imposée : il n’arrive le plus souvent qu’à faire douter de plus en plus du bien-fondé du point de vue qu’il doit défendre envers et contre tout. Comment, lui, le tâcheron de la répression, pourrait-il réussir là où les princes de l’esprit ont abdiqué ? La censure est à l’opposé de la véritable force de conviction, de celle qui se construit sur des bases éprouvées, au feu de la recherche et du libre débat. Même si le convaincu cherche à tout prix à faire partager son opinion, voire à l’imposer, il se rend quand même compte que censurer un contradicteur  relève de l’artifice, fragilise toute son argumentation et réduit d’autant sa crédibilité. Le censeur doit, dans son for intérieur, être si peu convaincu de ce qu’il prétend imposer comme vrai, qu’il éprouve le besoin irrésistible de tout faire pour ne pas entendre des voix susceptibles de contrer ses affirmations péremptoires. C’est fuir la réalité que craindre l’épreuve de la contradiction et le choc souvent fertile des controverses. Ce sont toujours les aliments pour lesquels on redoute le contact de l’air ambiant que l’on maintient avec précaution en vase clos après avoir fait le vide dans le récipient. Tel est le traitement que l’on réserve aux conserves et autres produits stérilisés. Le censeur, et ceux qui se cachent derrière lui, aussi convaincus qu’ils puissent paraître, traitent leurs convictions comme une nourriture de survie, que l’on garde en conserve, comme tous ceux qui constituent des réserves par crainte de l’avenir. Et pour protéger une telle denrée, on crie tout de suite au voleur, on se démène et l’on finit par appeler la police,  afin que personne ne puisse contaminer une si précieuse drogue, de  celle qui permet pendant quelque temps de voir la vie en rose. Mais pourtant, face à un adversaire loyal qui, avec courage et lucidité, est prêt à réviser ses opinions, tout doit être mis en œuvre pour que la discussion se transforme en dialogue, et non en duel. Car il est vrai que rien n’est plus humiliant que d’être convaincu d’une erreur, même si l’on est de bonne foi. Mais celui qui n’a que  la contrainte et la répression pour imposer son point de vue est bien conscient que les preuves de sa parfaite mauvaise foi surgiront en même temps que la vérité du puits.  Et qui abuse de l’argument de la force en lieu et place d’utiliser la force de l’argument sait d’avance qu’il devra renoncer tôt ou tard à toute crédibilité. Toute censure n’est en réalité qu’un écran de fumée : quand le vent tourne, elle se répand alors dans la mauvaise direction…celle que n’avait pas prévue notre apprenti fumiste ! Un aussi versatile camouflage ne sert en fin de compte qu’à faire gagner le plus de temps possible à ceux qui s’en servent, afin qu’ils puissent profiter d’une rente de situation fondée sur le mensonge et son exploitation. Quant à la conclusion, elle s’impose d’elle-même : toute censure est un aveu !

R.-L. Berclaz


 


Bulletin d’information
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