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'Les gens ont le droit, après avoir purgé leur peine, de vivre leur vie. Mais la communauté a le droit de savoir qui ils sont’

Les pédophiles de la Diaspora utilisent de plus en plus Israël comme ‘refuge’, déplorent les militants

Alors que certains délinquants sexuels ont fui leur pays pour l’état juif, le travail de base de sensibilisation à leur présence a entraîné une plainte pour diffamation

Par Melanie Lidman, Times of Israël, 17 décembre 2016


Illustration: De nouveaux immigrants en Israël descendent d'un avion à Tel Aviv, le 17 août 2016. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)
Illustration: De nouveaux immigrants en Israël descendent d'un avion à Tel Aviv, le 17 août 2016. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)

Le texte du message est apparu en hébreu et en anglais : « Avertissement aux citoyens d’Israël : JCW [l’Observatoire de la communauté Juive, une organisation qui contrôle les abus sexuels commis sur les enfants] a reçu des informations crédibles qui attestent que […] prévoit de revenir en Israël au début du mois de novembre avec l’intention de se rendre dans le quartier Ramot de Jérusalem. Les autorités en Israël en ont été notifiées ainsi que les leaders communautaires locaux.”

Ce message, qui a été envoyé à des milliers de personnes figurant sur la liste de notifications de l’observatoire JCW , a parcouru tout le quartier Ramot de Jérusalem.

Selon le registre des délinquants sexuels de New York, la personne en question est un délinquant de niveau 2, présentant un risqué modéré de récidive. Le message continuait avec plus d’informations et d’allégation concernant l’individu incriminé.

“En 2007, […] s’est échappé en Israël via le Canada dans l’objectif d’échapper à une arrestation de la police de New York. Il a été formellement condamné par contumace pour 8 chefs d’accusation impliquant des rapports sexuels avec deux mineurs de moins de 13 ans le jour même de l’approbation de son aliyah. Quelques mois plus tard, […] a été extradé vers NY où il a été condamné en 2009 et où il a purgé sa peine jusqu’au mois de février 2012. Actuellement, […] possède encore la citoyenneté israélienne sous le nom […].”

Selon Shana Aronson, coordinatrice des opérations de l’observatoire Jewish Community Watch, ce type de message est un service public.

“Les gens ont un droit, celui de vivre leur vie après avoir purgé leur peine”, dit Aronson.

“Mais la communauté a le droit de savoir qui ils sont. Ils ne doivent pas être vilipendés plus que nécessaire pour protéger la communauté. Mais rien n’est plus dévastateur qu’un délinquant récidiviste. C’est exaspérant. Certaines choses pourraient être empêchées”.

L’une des législations fondatrices du pays, la Loi du Retour [alyah], permet à n’importe quel Juif de la Diaspora de bénéficier de la citoyenneté israélienne.

Mais les activistes des droits de l’enfant affirment qu’il existe une sombre faille législative qui permet aux pédophiles juifs de fuir de manière effective les contrôles décidés par les tribunaux dans leurs propres pays et autorise ces derniers à venir s’installer en Israël avec une ardoise vierge.

Dans un effort basique visant à mieux appréhender cette question, les militants et les parents concernés commencent à organiser des campagnes de sensibilisation sur les réseaux sociaux, émettant des “avertissements” par texto, sur Twitter et sur Facebook en direction des parents dans les quartiers où s’installent des pédophiles condamnés ou présumés.

Mais leurs initiatives non-réglementées provoquent un retour de flamme.



Le Rabbin Yakov Horowitz, qui est poursuivi par un délinquant sexuel coupable d'avoir abusé d'un enfant, Yona Weinberg. Horowitz est un fondateur de la Yeshiva Darchei Noam de Monsey et directeur du Center for Jewish Family Life (Crédit : Yakov Horowitz).
Le Rabbin Yakov Horowitz, qui est poursuivi par un délinquant sexuel coupable d’avoir abusé d’un enfant, Yona Weinberg. Horowitz est un fondateur de la Yeshiva Darchei Noam de Monsey et directeur du Center for Jewish Family Life (Crédit : Yakov Horowitz).
 
Le 24 novembre, le Tribunal de District de Jérusalem a tenu sa toute première audience procédurale dans l’affaire opposant un pédophile, Yona Weinberg, qui avait été condamné, à l’activiste des droits de l’enfant Yakov Horowitz. Horowitz avait tweeté un avertissement aux parents du quartier Har Nof de Jérusalem après que Weinberg s’y soit installé.

Dans cette plainte, Weinberg, originaire de Brooklyn à New York, accuse Horowitz de diffamation et de calomnie en encourageant les parents à le traiter comme “un terroriste armé d’une machette ».

Toutefois, les militants spécialistes des violences envers les enfants disent que ces mises en garde via les réseaux sociaux sont justifiées, en particulier dans le cas d’Israël.

“Le danger est réel qu’Israël ne devienne un havre de sécurité pour les pédophiles et les délinquants présumés”, explique Manny Waks, ancien enfant agressé et fondateur de Kol V’Oz, un groupe de défense des enfants victimes d’abus sexuels au sein de la communauté juive globale.

« Bien sûr, n’importe quel criminel peut s’enfuir dans un autre pays, mais on va plutôt parler de l’obtention d’un visa qui permet d’y rester. Parce qu’Israël accueille tous les Juifs, ils se trouvent protégés dans cette perspective”, dit-il.

Est-ce facile de faire l’alyah quand on est délinquant sexuel ?

Un délinquant sexuel enregistré et placé sous contrôle dans son pays ne verra pas cette supervision transférée en Israël lorsqu’il bénéficiera de sa citoyenneté. Un criminel condamné peut faire son alyah si le ministère de l’Intérieur approuve son dossier, en particulier si l’individu a déjà purgé sa peine ou si le crime se classait comme délit.

L’observatoire Jewish Community Watch indique que 32 pédophiles figurant dans sa base de données ont quitté leurs pays dans le monde entier pour s’installer en Israël au cours de la dernière décennie. En comparaison, au cours de la même période, il n’a enregistré que 12 cas de pédophiles Juifs ayant fui de la même façon à l’étranger dans des pays autres qu’Israël.

Jewish Community Watch indique que 32 pédophiles figurant dans sa base de données ont quitté leurs pays dans le monde entier pour s’installer en Israël au cours de la dernière décennie

Lorsque les délinquants sexuels s’installent dans d’autres pays, il n’existe aucune procédure internationale en place sur la manière de les contrôler ou de les surveiller sur leurs nouveaux territoires de résidence.

Néanmoins, les exigences requises pour l’obtention de visas internationaux rendent plus difficile pour les étrangers la vie à long-terme dans un nouveau pays. Israël paraît suffisamment attractif en termes de destination pour les délinquants sexuels, parce que la Loi du Retour permet à tous les Juifs de bénéficier de la citoyenneté dans un délai de temps très court.

Autre difficulté, les pédophiles présumés – mais non condamnés officiellement pour un crime – fuient parfois en Israël avant que les autorités ne s’impliquent dans d’éventuelles affaires.

Dans les communautés juives très denses, en particulier parmi les ultra-orthodoxes, une méfiance naturelle face aux autorités et des traditions de problèmes conservés « au sein des communautés » signifient que les allégations concernant des violences peuvent émerger bien avant que les victimes n’aient effectivement recours à la loi. Ce qui offre aux prétendus pédophiles une amplitude de temps importante pour fuir en Israël et demander l’alyah.

S’il n’y a pas d’affaires judiciaires en cours à leur encontre au moment où ils se portent candidats, leur citoyenneté israélienne est approuvée. Même si les autorités des pays dont ils sont originaires ouvrent des poursuites à leur encontre après la fin du processus de l’alyah, Israël répugne souvent à extrader ses citoyens, ce qui signifie que le délinquant peut continuer à vivre en Israël et à s’y déplacer librement.

Des activistes orthodoxes, aux abords d'une Yeshiva de Brooklyn, le 3 mai 2016, demandent aux institutions de faire davantage pour rapporter et enquêter sur les allégations d'abus sexuels et physiques sur les enfants. (Crédit : Chaim Levin via JTA)
Des activistes orthodoxes, aux abords d’une Yeshiva
de Brooklyn, le 3 mai 2016, demandent aux institutions
de faire davantage pour rapporter et enquêter sur les
allégations d’abus sexuels et physiques sur les enfants.
(Crédit : Chaim Levin via JTA)

“L’éducation à ce sujet dans le monde Haredim est manquante. Il y a de graves lacunes”, commente Waks, qui a grandi dans la communauté ‘Habad de Melbourne et a été victime d’abus à la Yeshiva de la ville australienne.

« Ils font venir sans cesse des professeurs dans les yeshivas sans aucune vérification préalable. Le gouvernement israélien doit se pencher sur ce problème pour le gérer, parce que c’est une injustice faite aux victimes et cela représente un danger pour les enfants israéliens ».


La couverture du livre de Manny Wak : ‘Who Gave you Permission? The Story of a Child Sexual-Abuse Survivor Who Fought Back.’ (Crédit)
La couverture du livre de Manny Wak : ‘Who Gave you Permission? The Story of a Child Sexual-Abuse Survivor Who Fought Back.’ (Crédit)
 
Waks vient juste de publier son premier livre intitulé “Who Gave you Permission? Story of a Child Sexual-Abuse Survivor Who Fought Back » sur l’histoire de sa propre lutte en tant que rescapé de violences sexuelles.

Le livre explore également les conséquences de ces allégations – la manière dont sa famille a été traitée et ostracisée dans le sillage de sa décision de rapporter les abus dont il avait été victime à la police australienne, et son rôle en tant qu’avocat des victimes au sein de la communauté juive.

Le titre provient d’un sermon plein de colère donné à la synagogue de la Yeshiva de Melbourne, destiné au père de Waks et exigeant de savoir : “Qui vous a donné la permission d’en parler à qui que ce soit ? »

“Les statistiques globales établissent qu’un enfant sur cinq est victime d’abus avant l’âge de 18 ans. C’est vrai pour les Etats-Unis, c’est vrai pour Israël et c’est vrai pour l’Australie”, explique Waks. “Seulement 30 % des victimes font part un jour de ce qu’elles ont subi, et, en moyenne, il leur faut 20 ans pour parvenir à en parler ».

Manny Waks, aux côtés de son père, Zephaniah, a mené une campagne visant à exposer les abus sexuels au sein de la communauté ultre-orthodoxe de Melbourne. (Crédit : Tony Fink via JTA)
Manny Waks, aux côtés de son père, Zephaniah, a mené une
campagne visant à exposer les abus sexuels au sein de la
communauté ultre-orthodoxe de Melbourne. (Crédit : Tony Fink via JTA)

Lorsqu’un criminel s’installe en Israël

L’approbation de l’alyah pour un criminel condamné – c’est-à-dire son immigration en Israël – devrait dépendre de la “nature du crime commis, du moment où il a été commis, et de ce qui a pu apparaître dans l’intervalle”, indique le porte-parole de l’Agence Juive Avi Mayer.

En 1954, la loi du Retour avait été adaptée pour exclure “un individu doté d’un passé criminel, pouvant potentiellement mettre en danger l’intérêt public ». Mayer explique que seul le ministère de l’Intérieur est en mesure de déterminer quels types de criminels sont susceptibles de « mettre en danger l’intérêt public ».

Sabine Hadad, porte-parole du ministère de l’Intérieur, explique quant à elle qu’une demande d’alyah provenant d’un individu condamné pour un crime passe devant un comité spécial au sein du ministère, même si c’est le ministre en place qui aura toujours le dernier mot sur l’éventuel rejet d’un dossier.

Hadad s’est toutefois refusée à tout commentaire portant sur le type de crimes entraînant l’inadmissibilité d’une candidature à l’alyah.

Même si le ministère de l’Intérieur a connaissance du fait qu’un délinquant sexuel condamné a été placé sous surveillance dans son pays d’origine, seule une ordonnance émanant des Tribunaux israéliens pourra décider de l’instauration du même dispositif en Israël, indique le porte-parole des Services chargés des prisons Assaf Librati.

Les tribunaux israéliens ne porteront probablement pas d’attention à une affaire si le crime a été commis dans un autre pays, ajoute-t-il. Son service a la responsabilité du contrôle des pédophiles condamnés en Israël.

‘Si quelqu’un vole une banque et qu’il purge sa peine, il n’a pas besoin d’être l’objet d’une surveillance continue. Mais si quelqu’un abuse d’un enfant, il aura besoin d’être surveillé en permanence, même s’il a déjà purgé sa peine’

Mais Librati ajoute que les délinquants sexuels sont différents des autres criminels, un constat partagé par de nombreux activistes. Si quelqu’un vole une banque et qu’il purge sa peine, il n’a pas besoin d’être l’objet d’une surveillance continue.

Mais si quelqu’un abuse d’un enfant, il aura besoin d’être surveillé en permanence, même s’il a déjà purgé sa peine’, dit-il.

Librati qualifie l’incapacité des Services chargés des prisons de contrôler ces pédophiles qui ont commis des crimes à l’étranger comme une “faille” dans la loi, qui permet aux délinquants sexuels condamnés à se déplacer librement en Israël.

Alon Shamir, thérapeute de 50 ans accusé d'avoir violé deux de ses patients, est escorté par les gardiens de prison à son arrivée à une audience du tribunal à Jérusalem, le 7 août 2016. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Alon Shamir, thérapeute de 50 ans accusé d’avoir violé deux
de ses patients, est escorté par les gardiens de prison à son
arrivée à une audience du tribunal à Jérusalem, le 7 août 2016.
(Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Il n’y a que 19 pays dans le monde qui tiennent un registre des délinquants sexuels, selon le Département américain de la Justice.

Parmi eux, les Etats Unis sont l’un des seuls pays à tenir ce registre accessible au public, une situation qui a ses partisans et ses détracteurs.

Le registre national américain est facilement trouvable sur le site Internet public des délinquants sexuels nationaux ou sur sa nouvelle application mobile.

Israël possède un registre similaire privé, auquel seuls peuvent accéder la police israélienne et les services pénitenciers.

En Israël, les personnes désireuses de travailler dans les écoles et auprès des enfants sont souvent tenues de présenter un teudat yosher délivré par la police, qui établit que le postulant est un citoyen de bonne réputation et qui ne pose aucun risque dans l’intérêt des enfants.

Mais parce que cette liste ne relate que les condamnations énoncées en Israël, un individu condamné pour crimes sexuels dans un autre pays peut tout à fait obtenir ce document en Israël, ce qui l’autoriserait à travailler à proximité d’enfants.

Que cela laisse-t-il aux parents ?

L’observatoire Jewish Community Watch est controversé dans le domaine des droits des enfants parce qu’il publie un “Mur de la Honte” en ligne contenant des photos et des informations concernant des agresseurs d’enfants présumés, même avant que les autorités ne condamnent ou même n’arrêtent les auteurs présumés de ces délits.

Ce phénomène fait naître des inquiétudes sur la vigilance de la justice et les fausses accusations, même si Aronson insiste sur le fait que le processus de validation interne de l’organisation, qui précède l’apparition d’un éventuel délinquant sur le Mur de la Honte, est rigoureux.

D’autres organisations se montrent plus prudentes en nommant simplement les auteurs de crimes inculpés ou condamnés.

Aronson déclare qu’alors que la branche israélienne de l’observatoire Jewish Community Watch ne participe pas au Mur de la Honte, l’organisation considère qu’il représente un outil important lorsque la loi ne gère pas les abus de manière appropriée.

Elle envoie des mises à jour via des messages texto environ une fois par mois concernant les pédophiles juifs figurant dans sa base de données qui sortent de prison ou déménagent dans une autre communauté, que ce soit dans le même pays ou à l’étranger.


Meyer Seewald, fondateur de l'observatoire 'Jewish Community Watch', dit que de nombreux membres de la communauté orthodoxe sont susceptibles de parler des allégations d'abus. (Crédit : Meyer Seewald/via JTA)
Meyer Seewald, fondateur de l’observatoire ‘Jewish Community Watch’, dit que de nombreux membres de la communauté orthodoxe sont susceptibles de parler des allégations d’abus. (Crédit : Meyer Seewald/via JTA)
 

L’incapacité à surveiller les activités des récidivistes est l’un des facteurs qui attise la colère du rabbin Yakov Horowitz, activiste et fondateur du Center for Jewish Family Life, organisation basée à New York qui se penche, entre autres, sur les abus sexuels perpétrés sur les enfants.

Ainsi, lorsqu’il a entendu que le délinquant sexuel reconnu (Jason) Weinberg, un travailleur social agréé et précepteur de bar mitzvah originaire de New York qui avait été condamné en 2008 pour huit chefs d’accusation concernant des abus sexuels du deuxième degré et mise en danger d’enfant, Horowitz a décidé de prendre l’affaire en main.

Selon le registre des délinquants sexuels de New York, Weinberg est considéré comme un délinquant de niveau 3, ce qui signifie qu’il pose un haut risque de récidive et qu’il incarne une menace à la sécurité publique.

De surcroît, Weinberg aurait d’ores et déjà récidivé à l’issue de sa peine de 13 mois en 2009. Selon USA Today, en juin 2014, Weinberg aurait procédé à des attouchements sur un garçonnet de 11 ans. La police avait alors ouvert une enquête mais n’avait pas engagé de poursuites. Lorsque le même petit garçon avait accusé Weinberg de l’avoir agressé au mois d’août, la police s’était présentée au domicile de Weinberg pour l’arrêter, découvrant que ce dernier était parti en Israël.

La demande d’alyah de Weinberg a été approuvée parce qu’il avait déjà purgé sa peine de treize mois en liaison avec le crime qu’il avait commis et que la police ne l’avait pas encore accusé d’un nouvel acte de délinquance lorsqu’il avait soumis son dossier.

“J’ai tweeté cet avertissement que Weinberg s’était installé, et la seule chose que je sais maintenant, c’est que je suis poursuivi pour diffamation même si je peux démontrer que c’est vrai”, déplore Horowitz.

Certaines personnes se sont offensées du langage utilisé dans son tweet par Horowitz, qui faisait référence au massacre survenu dans la synagogue de Har Nof en 2014, lorsque des terroristes avaient attaqué la synagogue Kehilat Yaakov armés de machettes, causant la mort de 4 fidèles et d’un policier.

 

Horowitz explique qu’il sera présent au procès qui lui a déjà coûté plus de 5 000 dollars.

“Non seulement il n’y a pas de registre des délinquants sexuels, mais vous pouvez être traîné en justice et vous devez vous payer les services d’un avocat et aller devant un tribunal simplement pour avertir les parents”, dit-il.

« Il n’y a aucun moyen que je permette à un délinquant sexuel de réduire au silence ceux qui alertent les parents sur les mêmes délinquants sexuels ».

“Mon client ne nie pas qu’il ait été condamné à New-York il y a plusieurs années”, explique pour sa part Eytan Lehman, l’avocat de Weinberg.

Lehman note qu’il est légal de publier des informations sur la condamnation.

“[Horowitz] clame que M. Weinberg s’est enfui des Etats-Unis, fuyant une enquête fédérale et c’est un mensonge absolu. Et lorsque vous écrivez des mensonges, vous êtes poursuivi pour diffamation”, explique-t-il. Lehman indique qu’aucune enquête policière n’a été ouverte concernant son client.

Un autre cas d’abus sexuel qui a fait la Une des journaux est celui de Malka Leifer, ancienne principale de la Adass Israel School à Melbourne, qui n’a rien à voir avec le centre de Yeshiva ‘Habad où Waks avait lui-même été abusé.

Lorsque des allégations portant sur des agressions avaient fait surface en 2008, l’Adass Israel school s’était arrangée pour faire immédiatement repartir Leifer et sa famille en Israël au milieu de la nuit avant que la police ne puisse procéder à son arrestation.

Leifer est recherchée par les autorités australiennes sur la base de 74 chefs d’accusation concernant des agressions sexuelles et des viols commis sur des petites filles au sein de l’école.

L’une des victimes « présumées » a remporté un procès au civil contre Leifer en 2015, obtenant la somme de presque 1 million de dollars en dommages et intérêts.

Malka Leifer (Capture d'écran : YouTube)
Malka Leifer (Capture d’écran : YouTube)

Leifer avait déjà la citoyenneté israélienne. Elle n’était donc pas revenue en Israël selon les termes de la Loi du Retour. Mais les faibles lois d’extradition en Israël signifient qu’elle ne retournera sans doute probablement jamais en Australie pour y purger sa peine.

Au mois de juin, un Tribunal de District de Jérusalem a déterminé que Leifer était mentalement inapte à suivre une audience d’extradition.

Il a levé son assignation à résidence et elle subit des évaluations psychiatriques tous les six mois afin de déterminer sa capacité à endurer un procès, processus qui pourrait se répéter durant une décennie alors qu’elle continue à vivre chez elle.

Parce qu’elle a été condamnée en Australie et non en Israël, il n’y a aucune surveillance permettant de garantir qu’elle est isolée du contact avec les enfants.

La loi du retour à toute épreuve et un rayon d’espoir

Même si les militants savent que la Loi du Retour est partiellement responsable de la possibilité accordée aux pédophiles d’échapper à la justice, ils pensent que la solution doit provenir d’un changement dans la manière dont les autorités reconnaissent et surveillent les délinquants sexuels, plutôt que par tout autre changement qui interviendrait dans la Loi du Retour.

“Je comprends réellement et je respecte le fait qu’il y ait une grande répugnance à bricoler la Loi du Retour”, dit Horowitz.

“La Loi du Retour est un beau concept, elle fait vraiment partie de l’ADN de l’état juif. Il y a ce sentiment que si vous l’amendez pour les délinquants sexuels, que dire de quelqu’un qui serait coupable de violences conjugales ? ou d’un système de Ponzi ? Où est-ce que vous allez tracer la ligne ? »

‘Les délinquants sexuels devraient pour le moins être surveillés si vous les laissez entrer’

Mais “les délinquants sexuels devraient pour le moins être surveillés si vous les laissez entrer”, s’exclame Horowitz.

Aronson, de l’observatoire Jewish Community Watch, dit qu’elle a, à certaines occasions, rencontré le ministère de l’Intérieur pour sensibiliser au cas spécifique d’éventuels candidats à l’alyah accusés d’abus sexuels sur les enfants, même s’il y a pas de dossier policier.

“Mais il n’y a rien qu’ils puissent faire. Le [ministère de l’Intérieur] n’a aucun droit légal d’ouvrir une enquête sur quelqu’un à l’encontre de qui aucune accusation n’a été formulée”, dit-elle.

Le 28 novembre, la Commission de la Knesset sur les droits des Enfants, dirigée par Yifat Shasha-Biton, parlementaire issue du parti Koulanou, a organisé une audience consacrée aux abus perpétrés sur les enfants après de multiples requêtes de la part des militants.

La Commission de la Knesset consacrée aux droits de l'enfant est dirigée par la parlementaire issue de Koulanou Yifat Shasha-Biton (Crédit)
La Commission de la Knesset consacrée aux droits de l’enfant est dirigée par la parlementaire issue de Koulanou Yifat Shasha-Biton (Crédit)

“Nous essayons de comprendre où en est cette question, et s’il y a – ou non – un vide juridique dans la loi ici et comment il faudra que nous le gérions”, explique le porte-parole de la Commission. “Est-ce que c’est quelqu’un qui nous a filé entre les doigts ? Qui a un casier judiciaire quelque part, qui n’est pas enregistré en Israël ? Ou bien, est-ce arrivé seulement une seule fois avec, disons, quelqu’un d’Australie ?”

Waks a témoigné lors de l’audience et a vivement recommandé à la Knesset d’adopter une meilleure coordination internationale, une meilleure vérification des faits antérieurs, et d’établir un registre public des délinquants sexuels.

Malgré les difficultés bureaucratiques, de nombreux activistes constatent un changement positif en termes de gestion des cas d’abus sexuels sur les enfants au sein de la communauté juive.

“Même dans les communautés les plus Haredim, la plus jeune [génération] de moins de 50 ans a largement plus de chance de se tourner vers les autorités”, indique Horowitz. “C’est culturel… Ils voient ce qu’il se passe quand ils n’y vont pas, ils ne sont donc plus aussi réticents qu’ils ne l’étaient.”

Waks ajoute que les réseaux sociaux ont donné à de nombreuses victimes le courage de parler. « Le fait que nous puissions voir tant de reportages de nos jours consacrés aux abus sexuels sur les enfants ne signifie pas que ces abus aillent grandissant”, dit Waks. “Cela signifie qu’on en parle davantage. Lorsque les victimes partagent, cela encourage et cela donne la force aux autres victimes de s’ouvrir d’une manière qui est bonne pour elles”.

Tandis que le changement pourrait être en cours au sein des communautés, les activistes ont le sentiment que leur lutte visant à faire modifier les politiques gouvernementales relatives au signalement et à la surveillance ne fait que commencer.

“Il y a ce sentiment que chacun d’entre nous est un rouage de la machine, que chacun d’entre nous dit :’Je fais ce qui relève de ma responsabilité’”, explique Aronson.

Mais pendant ce temps, au moins 32 pédophiles sont passés entre les mailles du filet au cours de la dernière décennie. « Nous tentons d’alarmer suffisamment de gens pour que cela puisse changer quelque chose », dit-elle.




"Si j'étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C'est normal; nous avons pris leur pays. [...] Ils ne voient qu'une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient-ils accepter cela ?"

- David Ben-Gourion, premier ministre israélien, cité par Nahum Goldmann dans "Le Paradoxe Juif", page 121.


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